l’essentiel
Le Stade Toulousain s’apprête à défendre son titre dans la catégorie Reichel Espoirs. Et ce, avec la grande sérénité qui caractérise le club haut-garonnais dans ces moments de grande tension, jusque parmi ses jeunes pousses.
Si l’équipe professionnelle fait actuellement du surplace, avec un titre en Champions Cup il y a deux semaines, une qualification directe en demi-finale et de belles certitudes dans le jeu, l’équipe Espoirs Reichel n’est pas en reste. Elle tentera de défendre son titre ce dimanche à Graulhet, pour ce qui sera la troisième finale consécutive pour le Stade toulousain en Espoir Reichel. « C’est fou, mais la chance qu’on a au Stade Toulouse, c’est que les catégories jeunes ont l’habitude de bien faire, estime l’un des entraîneurs de ces espoirs, David Mélé. Nous récoltons les fruits de cette formation si efficace depuis de nombreuses années.
“Ils parviennent systématiquement à se mettre au diapason”
Ce sont les deux premières équipes de la poule 1 qui se retrouvent pour ce sommet des espoirs puisqu’elles ont battu leurs homologues de l’autre poule, Clermont et La Rochelle, en demi-finale. « Castres a une équipe assez complète, avec des qualités d’avant assez nettes que ce soit en mêlée ou sur la ligne de touche, mais aussi dans le jeu près des lignes, présente David Mélé. Ils parviennent à enchaîner les temps de jeu avec de gros porteurs de ballon. Derrière, leurs joueurs sont très intéressants, notamment par la longueur et la précision de leur jeu au pied. A cela les Toulousains opposeront depuis plusieurs semaines la dynamique remarquable du club et surtout un savoir-faire assez rare pour leur âge. « Leur capacité d’adaptation est l’une de leurs plus grandes qualités, affirme leur entraîneur. « Ils parviennent systématiquement à se mettre au diapason, quel que soit le niveau auquel ils s’impliquent. »
Leur intégration dans la formation du groupe professionnel depuis de nombreuses années n’y est sans doute pas étrangère. Sans compter qu’il s’agit de la troisième finale à Reichel et que certains joueurs de la génération 2003 en ont même plus, avec les finales disputées à Crabos. « Leur sagesse, leur calme, leur détachement malgré l’événement à venir continue de nous surprendre, le staff. Même si cela nous énerve parfois, plaisante David Mélé, cela nous facilite le travail. Et la préparation de la finale qui sera abordée avec beaucoup de sérénité.
