La Ligue de football professionnel (LFP) perd l’un de ses hommes forts dans une période trouble, en pleine négociation des droits TV pour la période 2024-2029. Le directeur général adjoint de l’organisme aura quitté son poste fin juin.
C’est une nouvelle qui a surpris tous les diffuseurs. Mathieu Ficot, directeur général adjoint de la Ligue de football professionnel (LFP), a décidé de quitter ses fonctions fin juin. Un départ qui aurait été initialement programmé juste après la fin du dossier des droits télé. Une nouvelle qui arrive donc finalement en pleine négociation pour la diffusion du championnat de France sur les cinq prochaines saisons.
Une ambition non réalisée
Certes, Ficot continuera à travailler sur les discussions en cours, mais il pourrait partir avant même qu’un accord ne soit trouvé. De quoi inquiéter les chaînes françaises impliquées dans ce dossier. « Nous avons été surpris par la nouvelle. Son départ était prévu bien plus tard. On se demande comment se passera la fin des négociations, d’autant qu’il était en train de contacter les FAI et c’est lui qui en a fait la présentation lors du dernier conseil d’administration de la LFP”, commente une Source.
Un lien de confiance existe encore aujourd’hui entre Mathieu Ficot et les diffuseurs. Mais il entretient une relation changeante avec Vincent Labrune. Il n’aurait pas non plus digéré la nomination de Benjamin Morel à la tête de la société commerciale LFP. Un poste que convoitait le directeur général adjoint de l’organisme.
Le plan B de la LFP pour les droits TV
Face au blocage des négociations sur les droits TV, la LFP a proposé un plan B : la création d’une chaîne 100% Ligue 1 éditée par BeIn Sport et diffusée le plus largement possible par les fournisseurs d’accès internet (Bouygues, Free, SFR, Orange). ).
Un plan approuvé par le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi, et présenté mercredi matin à ses homologues lors d’un conseil d’administration tenu dans un luxueux hôtel parisien. Dans les deux cas, la Ligue table sur un montant annuel compris entre 600 et 700 millions d’euros.
