L’espoir Sacha Boisvert a jeté les gants six fois la saison dernière… et les équipes de la LNH ont adoré

L’espoir Sacha Boisvert a jeté les gants six fois la saison dernière… et les équipes de la LNH ont adoré
L’espoir Sacha Boisvert a jeté les gants six fois la saison dernière… et les équipes de la LNH ont adoré

BUFFLE | Même si le débat fait rage, notamment au Québec, les bagarres font toujours partie du hockey et rien n’indique qu’elles vont disparaître dans la LNH. L’espoir québécois Sacha Boisvert peut en témoigner puisque lors de ses 29 entrevues avec des équipes du circuit Bettman lors du camp d’évaluation de la LNH à Buffalo, un sujet est revenu plus souvent que les autres : ses six combats la saison dernière dans la USHL.

Et pour les bonnes raisons.

« Les batailles reviennent souvent dans mes interviews », a-t-il révélé lors d’un entretien avec LE Journal à Buffle. Les équipes aiment ça, ça revient souvent.

Soyons clairs d’abord : Boisvert n’est pas un battant, ce n’est pas pour cela qu’il est considéré comme un espoir de première ronde au prochain repêchage de la LNH et peut-être comme le Québécois qui sortira le plus vite à Las Vegas à la fin du mois.

Le joueur de centre, originaire de Trois-Rivières, dont le modèle est Anze Kopitar des Kings de Los Angeles, est un joueur offensif qui se démarque par son sens du jeu. La saison dernière, il a récolté 68 points en 61 matchs avec les Lumberjacks de Muskegon, bon pour 11e rang du circuit.

Ce que les équipes aiment aussi chez lui, c’est sa capacité à jouer plusieurs rôles différents dans un alignement grâce à son esprit combatif.

Cette combativité a donné lieu à des combats à six reprises la saison dernière.

Et les équipes de la LNH ont apprécié.

Il a grandi avec la boxe

Ces compétences pugilistiques ne viennent pas de nulle part. Boisvert a grandi dans un milieu dominé par la boxe, son père étant propriétaire d’un gym à Trois-Rivières et entraîneur de boxe.

« Je connais beaucoup de joueurs qui ont grandi avec des pères qui ont joué dans la LNH. Pour ma part, mon père était entraîneur de boxe et donc j’ai grandi dans son club de boxe, je voyais des gens faire combat. La boxe est vraiment un sport de compétition, vous êtes dans une salle de sport et c’est vous contre votre adversaire. C’est celui qui veut le plus qui gagnera. Il n’y a pas de sport plus compétitif que ça et cela m’a aidé à développer cet aspect compétitif que j’ai au hockey.

Boisvert n’a jamais pensé à une carrière dans la boxe. Il est tombé amoureux du hockey dès la première fois qu’il a patiné. Cependant, c’est un exemple qu’il est bénéfique de pratiquer des sports autres que le hockey.

« Faire de la boxe a vraiment aidé ma coordination, mes épaules, mon jeu de jambes », estime-t-il.

Itinéraire différent

Boisvert n’a pas suivi un cheminement typique, et pas seulement à cause de la boxe.

Il quitte le Québec à l’âge de 14 ans pour rejoindre l’académie Mount St-Charles du Rhode Island.

Le parcours américain a toujours fait partie de ses plans et les Saguenéens de Chicoutimi, puis les Cataractes de Shawinigan, n’ont pas réussi à le convaincre de jouer dans la LHJMQ. La saison prochaine, il rejoindra l’Université du Dakota du Nord, dont il est instantanément tombé amoureux.

« Quand je suis arrivé au Mont Saint-Charles, je ne connaissais pas les écoles et j’ai commencé à regarder des vidéos sur YouTube. Quand j’ai vu des vidéos des installations de cette université, j’ai su que je voulais y aller. Quelques années plus tard, lors d’une visite, j’ai atterri et il y avait des gens à l’aéroport avec des maillots d’équipe. Les gens vivent du hockey là-bas et moi aussi.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV OM, une première recrue pour De Zerbi ! – .
NEXT au moins 550 cas de décès dont 323 pèlerins égyptiens – Réalités Magazine – .