Moins de cinquante jours avant les Jeux olympiques de Paris, les anneaux olympiques ont été accrochés dans la nuit de jeudi à vendredi à la Tour Eiffel à l’aide de plusieurs grues et d’une équipe de cordistes.
Les trente tonnes d’acier, fabriquées par le sidérurgiste Arcelor Mittal, sont arrivées en morceaux, et ont été assemblées cette semaine avant d’être hissées de nuit entre le premier et le deuxième étage du monument symbole de Paris.
Les anneaux, longs de 29 mètres et hauts de 13 mètres, seront éclairés en blanc chaque soir et comprendront 100 000 LED, a annoncé cette semaine le comité d’organisation des Jeux olympiques.
Ils sont fixés aux éléments les plus robustes de la Tour Eiffel, a déclaré à - Alain Dumas, directeur technique de la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel. Une quinzaine de cordistes ont participé à l’opération de gréage ainsi que plusieurs grues.
Des tests et des études ont été menés depuis de nombreux mois pour mener à bien l’opération, a souligné Pierre Engel, ingénieur chez Arcelor-Mittal.
“Ce sera une des images des Jeux”, prédit Thierry Reboul, directeur des événements et des cérémonies du comité d’organisation des JO de Paris, en faisant référence aux cinq anneaux de neuf mètres de diamètre qui regardent vers le Trocadéro.
Mercredi matin, les anneaux olympiques ont également été hissés au fronton de la Paris La Défense Arena de Nanterre (Hauts-de-Seine) dans laquelle se dérouleront les épreuves olympiques de natation. C’est le seul équipement à disposer des anneaux, si l’on excepte les anneaux de la piscine Georges-Vallerey à Paris, site des Jeux olympiques de 1924, et site d’entraînement cet été.
ArcelorMittal, qui a fabriqué les anneaux en acier recyclé, est également l’auteur des torches et des chaudrons pour le relais de la flamme, ainsi que des « agitos » géants, sorte de croissant asymétrique en rouge, bleu et vert, qui symbolisent les Jeux. Jeux paralympiques : Ils seront également hissés sur un « site emblématique de Paris », non encore dévoilé, a indiqué ArcelorMittal.
