Titulaire pour la première fois avec l’OL, Warmed Omari a montré son avantage à Hoffenheim ce jeudi (2-2). Découvrez le meilleur et le flop de la rencontre par la rédaction de l’Olympique-et-Lyonnais.
Le sommet d’Hoffenheim – OL (2-2) : Omari s’est mis au courant
On attendait de voir ce qu’il pourrait donner, lui qui n’a eu que quelques minutes pour se mettre à croquer depuis son arrivée à l’OL. réchauffé Omari débuté pour la première fois avec la tunique rhodanienne, une première pas forcément évidente, à l’extérieur, dans une équipe remaniée, et en Coupe d’Europe qui plus est. Mais l’ancien Rennais, prêté à l’Olympique Lyonnais avec option d’achat, a fait plus que rassurer ce jeudi à Hoffenheim.
D’abord très sobre, il a su s’imposer dans les duels, notamment aériens, qu’il a disputés. Après la pause, on a vu aussi qu’il était capable de prendre des initiatives balle au pied, avec des passes intéressantes pour trouver des partenaires dans les zones offensives. Il a également joué son rôle de défenseur jusqu’au bout, avec des interventions précieuses, même s’il n’a rien pu faire sur les deux buts encaissés. Parmi les mentions, Tanner Tessmann a livré une très bonne performance, comme Duje Caleta-Car et Abnerbuteur mais aussi coupable sur l’ouverture du score.
Le flop d’Hoffenheim – OL (2-2) : Sage, trop de changements tuent le changement
Une fois de plus, son pari n’a pas été payant. Comme à Toulouse (1-2), même si la victoire était arrivée en fin de match, Pierre Sage a largement remodelé son 11 de départ pour cette affiche de Ligue Europa. Dix changements par rapport à Lille vendredi (1-1), c’est beaucoup, et c’était trop au vu de la première période catastrophique de son équipe. Il a le derby de dimanche en ligne de mire, mais l’Olympique Lyonnais doit aussi gagner des matches, et ne pas seulement penser à celui d’après.
Si sa politique de turnover a le mérite de donner sa chance à chacun, elle condamne finalement les remplaçants, qui ne marquent pas de points avec ce système. On pense notamment aux offensifs. Les trois partants (Orban, Mikautadze et Benrahma) n’ont guère combiné, de jour comme de nuit, avec les trois partants (Lacazette, Cherki, Fofana). Cela aurait pu s’avérer payant sans la dernière offensive allemande, mais cela sanctionne assez logiquement un scénario qui est finalement corrélé au résultat de ce jeudi soir. Pour l’heure, les effets positifs de ces bouleversements sont attendus.