Si Didier Deschamps a refusé de s’attarder sur sa décision de ne pas retenir Kylian Mbappé pour les deux matches de novembre, l’affaire de viol le concernant pourrait rebondir
Cette fois, Kylian Mbappé était pourtant disposé à venir. Un mois après avoir fait l’impasse sur le rassemblement de l’équipe de France pour soi-disant pouvoir se concentrer sur le Real Madrid, l’attaquant parisien, après quelques hésitations, comptait effectivement retrouver les Bleus pour les deux matches de championnat. Nations contre Israël et l’Italie. Didier Deschamps en a décidé autrement, n’hésitant pas à se priver des services de son capitaine.
« J’ai eu plusieurs discussions avec lui, j’y ai réfléchi et j’ai pris cette décision concernant ce rassemblement. Je pense que c’est mieux comme ça,
a expliqué l’entraîneur national. Je ne vais pas polémiquer, je peux vous dire deux choses : Kylian voulait venir et ce n’est pas lié à des problèmes extra-sportifs qui n’entrent en jeu qu’à partir du moment où la présomption d’innocence existe. C’est un choix qui tombe à point nommé pour ce rassemblement avec les deux matches qui nous attendent. »
“Il y a quelque chose de grave”
Cette explication donne évidemment lieu à toutes les interprétations et Jacques Vendroux n’a pas caché son étonnement. « Le meilleur joueur de votre pays ne vient jamais en sélection. Je suis extrêmement choqué qu’il ne vienne pas en équipe de France de football, c’est un devoir. Quand on nous appelle [en équipe de
France]on ne peut pas le refuser, » s’est étouffé le journaliste d’Europe 1. Même Platini, blessé, arrivait. Pelé, le meilleur joueur du monde de tous les temps, est arrivé à genoux en équipe nationale. Mais je crois que les mentalités ont changé, les jeunes ont changé. Le maillot bleu de l’équipe. »
Et pour le grand connaisseur des Bleus, malgré les propos de Didier Deschamps, l’affaire de viol qui a agité ces dernières semaines, pourrait bien expliquer l’absence de Kylian Mbappé. « Que Didier Deschamps dise non, je ne vous retient pas, il y a du sérieux,
il a murmuré. J’ai un pressentiment. Peut-être que je me trompe. Peut-être que l’histoire de la Suède pourra ressortir au milieu de l’entraînement de l’équipe de France. C’est juste moi, je n’ai aucune information, je n’ai aucune preuve. »