Il est venu et il est vaincu. Le Chaux-de-Fonnier Alexandre Balmer a survolé la première étape de la Raiffeisen Trans VTT, mercredi à Bevaix. L’ancien champion du monde juniors s’est imposé en 34’18” au terme d’une boucle, au départ de La Rouvraie, de 17km avec 460m de dénivelé. Il relègue son plus proche poursuivant, le Vaudruzien Alexis Cohen à 1’24”. Vainqueur des deux dernières éditions (et sept fois vainqueur du classement général), Nicolas Lüthi est repoussé à la sixième place. Si depuis dimanche, Alexandre Balmer participe au Tour de Suisse cycliste, Chaux-de-Fonnier a apprécié rencontrer la grande famille neuchâteloise du VTT à Bevaix : « Au début, je venais pour déstresser. Je reviens d’un stage en Espagne il y a moins de 24 heures et hier soir (ndlr : mardi), j’ai reçu un message de mon équipe m’informant que je devais aller faire un électrocardiogramme, disposition imposée par l’UCI (ndlr : l’Union Cycliste Internationale) pour participer au Tour de Suisse», a-t-il déclaré à son arrivée, avec sa spontanéité habituelle.
Alexis Cohen admiratif
Alexandre Balmer a démontré que la forme physique était clairement là. Deuxièmement, Alexis Cohen a apprécié la démonstration : « Sur la route, je peux parfois rivaliser avec lui. Mais en VTT, il est intouchable et impressionnant dans les descentes», résume le coureur vaudruzien, admiratif
Chez les dames, Pauline Roy était aussi en démonstration. Elle a déjà creusé un écart de plus de deux minutes sur toutes ses rivales. Boudrysanne Tess De Almeida, deuxième, a tenté de lui résister pendant quelques kilomètres, mais à l’arrivée, elle a tout de même concédé 2’16” au vainqueur des deux dernières éditions.
481 coureurs, soit une centaine de plus que l’an dernier, se sont inscrits pour cette première étape de la Raiffeisen Trans VTT. La course est également ouverte aux enfants et une catégorie est réservée aux VTT électriques. Au départ, ils formaient un peloton de 36 coureurs. Mais pédaler avec un moteur, est-ce vraiment encore du vélo ? Les réponses sont unanimes : « Clairement, ça reste du vélo, quand on monte il faut encore pédaler. Et on se pousse de la même manière que l’on soit musclé ou électrique », résume Didier, l’un des motocyclistes.
Mercredi 12 juin prochain, les coureurs de la Raiffeisen Trans VTT se retrouveront à Cernier pour la deuxième étape. /mne
