La pression ? Quelle pression ? Après dix journées, Lens est septième, après avoir affronté les grands, dont le LOSC et Paris, contre qui il a essuyé deux défaites, il n’y a pas de feu dans le lac. Mais son incapacité à marquer, et à gagner (une seule victoire en huit matches, aucune sur les trois derniers à Bollaert) et les huit petits points pris en huit journées l’empêchent d’avancer.
« Non pas du toutrétorqua Will Still Nous avons perdu un match au Parc 1-0, et nous avons perdu un match dans un derby en 97e. Cela fait partie de la vie d’un groupe et d’un club de football. Quand je suis arrivé ici, nous étions très clairs sur le projet, sur les ambitions. Et c’est sûr que ce n’est pas quelque chose qui va arriver à court terme, on ne pourra pas tout faire maintenant. Je pense que toutes les têtes pensantes et toutes les personnes impliquées sont très alignées. Quand on perd deux matchs de football, on a l’impression que c’est la fin du monde, alors que ce n’est pas du tout le cas. Tous les joueurs, tout le staff en sont parfaitement conscients. Nous savions qu’il y aurait des hauts et des bas, mais maintenant nous sommes un peu plus bas. »
“Pas à court terme”
Et le coach martèle : « Il n’y a pas de pression, il n’y a pas de stress, il n’y a pas d’éléments alarmants. Nous avons des choses à travailler pour corriger, nous en sommes parfaitement conscients. »
L’entraîneur lensois insiste également sur le contenu : « Il y a eu beaucoup de moments de match où on a vu la version du Racing Club de Lens qu’on voulait voir. Et nous savons qu’il nous faudra un bon nombre de points pour terminer aux places européennes, mais nous avons affronté toutes les équipes qui étaient au-dessus de nous. et pas beaucoup qui étaient en dessous jusqu’à présent. C’est pourquoi je dis qu’il faut rester serein et calme. Il faut remettre les choses dans leur contexte et ne pas paniquer. Mais bien sûr, nous souhaitons être le plus régulier possible. »
Adrien Thomasson était sur la même ligne. “ Les matchs, il faut tous les gagner, commence au milieu de terrain, il n’y a pas plus de pression que pour n’importe quel autre match. C’est un match avant la trêve, on aura à cœur de le négocier encore plus près de deux défaites de suite. A nous de mettre les bons ingrédients. Dans les périodes un peu plus lentes, il faut redoubler de concentration et en faire plus. Cela ne va pas être facile, loin de là, mais jouer Bollaert devrait nous apporter un plus. »
Bollaert, qui n’a plus connu de victoire en championnat depuis le 25 août (2-0 contre Brest) et même aucune victoire depuis le match aller de Conference League contre le Panathinaikos (2-1, le 29 août), apprécierait en tout cas affaire un succès.