Un mois après une Coupe du Monde de futsal prometteuse, la France et le Maroc s’affrontaient ce mardi lors d’un match amical à l’Espace Mayenne de Laval. Cette rencontre a tourné à l’avantage des Tricolores (3-1) pour la première fois de l’histoire après deux victoires marocaines et deux nuls par le passé.
Entre les Marocains qui sont une nation qui compte dans le Futsal et qui ont été éliminé de la Coupe du Monde avec les honneurs en quarts de finale par le Brésilfutur vainqueur, et la France, 4ème pour sa première participation au tournoi, l’écart semblait faible et cette rencontre s’annonçait donc d’autant plus passionnante.
LE Lions de l’Atlas Bien entré dans la rencontre, Lokoka a été contraint de réaliser rapidement une demi-douzaine d’arrêts, notamment face à un Chaaraoui agité. Sauvés par leur gardien, les Bleus ont fait preuve de réalisme et ont ouvert le score avec Mamadou Touré, qui a repris un ballon repoussé par le poteau (11e).
Dès lors, les hommes de Hicham Dguig poussent mais Lokoka continue d’enchaîner les arrêts face à Chaaraoui notamment. En insistant, les champions d’Afrique en titre ont tout de même été récompensés en égalisant par El Ayyane, qui a marqué sur un service d’El Mesrar en début de seconde période (25e).
Lokoka, le cauchemar du Maroc
En quête d’un deuxième but, le Maroc s’est toutefois fait surprendre sur contre en situation de supériorité numérique (un joueur de champ entré à la place du gardien en situation offensive) et Abdessamad Mohamed, le meilleur buteur français d’origine marocaine, a mis le France en tête. Dans la foulée, dans une situation similaire, Lokoka, décidément le bourreau des Marocains, doublait la mise d’un lob (27e). Deux buts exaspérants pour des Lions de l’Atlas punis comme des « bleus »…
Quelques minutes plus tard, le dernier rempart français repoussait une frappe d’El Mesrar sur le poteau tandis que les Marocains cédaient à la frustration en étant sanctionnés de trois cartons jaunes, dont un pour Dguig. Un scénario forcément dur à avaler pour les quarts de finalistes de la Coupe du monde visiblement piégés.