Si vous conservez votre petit verre de jus d’orange le matin, vous risquez de mal avaler. Son prix va encore bondir, d’au moins 40 centimes de plus le litre dans les prochains mois, car son cours s’envole en Bourse : + 300% en deux ans et demi. Un nouveau record. Tout cela parce qu’il y a une grave pénurie d’oranges : les récoltes sont catastrophiques à cause de la sécheresse et des maladies.
L’équivalent de la consommation annuelle de toute l’Europe, c’est ce qui manquera en orange cette année. 78 millions de caisses en moins rien qu’au Brésil. Le premier producteur mondial n’avait pas connu une récolte aussi faible depuis les années 1980. La faute au temps trop chaud et sec, mais surtout à la maladie du dragon jaune.
Cela affaiblit les arbres, augmente l’acidité des fruits et diminue les rendements. Une calamité qui fait des ravages sur tout le continent américain, aussi bien au Brésil qu’en Floride, pays de l’orange déjà fragilisé par les ouragans. Peut-être la pire crise de l’histoire du secteur pour l’Association internationale des jus de fruits et de légumes.
Conséquence pour nous au supermarché : des hausses de prix du même ordre que l’année dernière, au moins 40 centimes de plus le litre dans les mois à venir et probablement moins de bouteilles de jus purs disponibles pour plus de multifruits à l’ananas et à la mandarine pour compenser le manque d’orange et limiter l’inflation.
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