Pourquoi les policiers « se soustraient à leurs responsabilités » selon l’organisme de contrôle de l’information policière

Pourquoi les policiers « se soustraient à leurs responsabilités » selon l’organisme de contrôle de l’information policière
Pourquoi les policiers « se soustraient à leurs responsabilités » selon l’organisme de contrôle de l’information policière

L’organisme de contrôle des informations policières (COC) estime dans son dernier rapport annuel qu’aucune initiative n’a été prise pour permettre aux citoyens d’exercer directement leurs droits en matière de traitement des données auprès de la police. Ce dernier « échappe à ses responsabilités », pointe le COC.

Les citoyens qui souhaitent accéder, corriger ou supprimer leurs données personnelles dans les bases de données de la police doivent actuellement le faire via le COC et non directement via la police.

Cependant, la Cour de justice de l’Union européenne a rendu un arrêt en novembre dernier qui stipule que la Belgique doit renoncer définitivement à ce système d’accès indirect et se doter, comme dans le reste de l’UE, d’une loi offrant la possibilité aux citoyens d’exercer leurs droits. directement avec les services de police.

« Pression » constatée

L’organisme de contrôle constate toutefois qu’aucune initiative en faveur d’un tel système n’a été prise depuis. « Indéniablement, la police exerce toujours des pressions pour ne pas avoir à mettre en œuvre un accès direct et ainsi échapper à toute responsabilité. Le COC insiste en tout cas pour que les dirigeants politiques fassent le nécessaire dans les plus brefs délais.» est-ce écrit dans le rapport annuel. “La résistance de la police et du gouvernement dans cette affaire est juridiquement intenable.”

Ainsi, en 2023, le COC constate que 549 demandes d’accès indirect ont été déposées, représentant une certaine stabilisation par rapport à l’année précédente. La majorité des demandes, soit 314, concernaient la Banque générale nationale (BNG). Plus d’un cinquième des dossiers liés à la BNG (22 %) ont donné lieu à un archivage, un effacement ou une rectification totale ou partielle des données.

L’organisme de contrôle considère donc que « le BNG contient encore trop d’inexactitudes et/ou d’erreurs, alors même que c’est justement la base de données qui ne contient que des données dites validées ». « Il reste donc un défi important concernant la qualité et l’exactitude du traitement policier. » souligne le COC.

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