le rassemblement tourne au grand non-sens ! – .

Le football camerounais n’est pas dans sa meilleure période. Huitièmes finalistes de la dernière Coupe d’Afrique des nations, les Lions Indomptables font face à une lutte interne entre le gouvernement et le président de la fédération Samuel Eto’o. Ce dernier s’est également vivement heurté à son entraîneur Marc Brys qui avait été choisi par le ministère des Sports du pays. «Je suis président monsieur. Si vous voulez travailler avec nous… N’est-ce pas ? vous êtes coach parce que je vous ai nommé, vous n’êtes pas coach parce que quelqu’un d’autre vous a nommé. Vous avez commis de nombreuses erreurs, alors restez à cette réunion. Si tu ne restes pas, je devrai interroger mon comité exécutif […] Maintenant je suis président, tu ne parles plus comme ça. Asseyez-vous maintenant, nous allons travailler. Arrêtez un peu cette merde. Dans quel pays pensez-vous être, monsieur ? Puis-je faire cela en Belgique ? Comment faire ça au Cameroun ? J’étais un très, très grand joueur.a déclaré l’ancien joueur du Barça à son entraîneur.

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Licencié, Marc Brys a alors répondu : « Il est clairement allé trop loin. Je travaille pour le ministère des Sports, pas pour la fédération. Finalement, tout semble s’arranger puisque Samuel Eto’o s’excuse et décide de redonner à Marc Brys le contrôle de ses fonctions d’entraîneur. « Je ne serai pas long, je vais commencer par m’excuser. Lors de notre première rencontre malheureuse, il y a eu beaucoup d’émotions. Je préfère le dire comme ça. (…) Je suis content d’avoir parlé avec le coach. Nous avons des convictions, nous ne changerons pas. Nous travaillons depuis 2 ans pour donner le meilleur. Il était important de maintenir le cap pour le Cameroun. Je m’excuse pour la dernière fois. Il ne nous reste plus beaucoup de temps, car ils doivent tout faire pour que nous gagnions. Je vous demande d’être indulgent. Nous sommes un peuple fier qui aime les victoires. Il faut laisser du temps au coach. Coach, nos destins sont liés et vous pouvez me compter parmi vos soutiens. Tant que le Cameroun gagne, le président que je suis n’aura pas de problèmes de cheveux » » a déclaré Samuel Eto’o.

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Les joueurs n’ont toujours pas d’équipement

On pensait alors que la situation s’était apaisée et que le conflit était terminé au sein de la sélection camerounaise. Ce dernier aura également deux matches importants dans les jours à venir avec la réception du Cap-Vert samedi 8 juin et un déplacement en Angola mardi 11 juin. Deux pays qui sont en lutte avec le Cameroun pour la qualification au Mondial 2026 et contre qui les Lions Indomptables n’ont pas vraiment le droit à l’erreur. Cependant, le rassemblement tourne déjà au fiasco. Hier, les joueurs ont été accueillis par deux staffs différents, celui de la fédération et celui du ministère des Sports. Les membres de la Fécafoot n’ont pas pu accéder aux salles des joueurs car la police leur a bloqué l’accès. La fédération n’a alors pas remis leur équipement aux joueurs. Un véritable imbroglio qui a donné le ton de la situation.

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Le coach Marc Brys a alors poussé un sacré coup de gueule au micro de Radio RIS : « Nous n’avons pas de ballons, nous n’avons pas de matériel, nous n’avons pas d’équipement. Pensez-vous que le stage se passe bien ? Ça ne va pas bien. C’est comme ça depuis deux jours déjà. C’est du jamais vu. J’exerce ce métier depuis 26 ans et je n’ai jamais vu ça. Nous devons, au public, aux habitants, aux 30 millions de Camerounais, prouver que même s’il y a des gens qui veulent nous perturber, nous nous battrons pour le pays. Une lutte interne qui pénalise totalement la sélection et qui prend en otage l’équipe du Cameroun. La fédération et le gouvernement camerounais vont devoir rapidement trouver un terrain d’entente s’ils ne veulent pas risquer la catastrophe…