Paris 2024 est-il en bonne voie pour remplir son engagement pour des « Jeux plus responsables » ? – .

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Paris 2024 est-il en bonne voie pour remplir son engagement pour des « Jeux plus responsables » ? – .
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Construction du village olympique, à Saint-Denis, le 24 mars 2023. AURÉLIEN MORISSARD / AP

Depuis bientôt dix ans qu’il porte sur ses épaules les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 en tant qu’ancien champion de canoë, Tony Estanguet ne cesse de répéter qu’ils seront « historique pour le climat » Et donc dans “rompre” avec les éditions précédentes en termes d’exigences environnementales et de durabilité.

Le comité d’organisation s’est ainsi engagé à réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre liées à l’organisation et à la tenue des Jeux par rapport à la moyenne des éditions de Londres (2012) et de Rio (2016). , Tokyo s’étant déroulé sans spectateurs en 2021 en raison de la pandémie de Covid-19.

Moins de deux mois avant la cérémonie d’ouverture, le président du comité d’organisation assure que cette « objectif ambitieux » est “en bonne voie d’être atteint”. Pour le vérifier, il faudra attendre la fin des Jeux et la publication fin octobre du rapport final d’évaluation. Dans un exercice de transparence inédit, Paris 2024 publie, lundi 3 juin, un point d’étape qui vise à faire le point sur les premiers résultats de sa stratégie de « offrir des Jeux plus responsables ».

Paris a fixé un « budget carbone » total de 1,5 million de tonnes équivalent CO2 à ne pas dépasser, soit une baisse de 55% par rapport à la moyenne de Rio et de Londres. Les émissions liées à la préparation des Jeux sont mesurées depuis 2018. Entre 2018 et 2023, 476 000 tonnes de CO2 ont été « consommées » selon le rapport, dont près de la moitié rien qu’en 2023.

Sans surprise, la grande majorité (73%) résulte de la construction d’infrastructures qui se poursuivront une fois les Jeux terminés : principalement le village des athlètes et des médias ainsi que le centre aquatique. L’utilisation d’ossatures bois, de béton « bas carbone » et de matériaux recyclés a permis de réduire les émissions de GES au mètre carré de plus de 30 % par rapport à un chantier classique, indique Solideo, maître d’ouvrage. .

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Le « gros morceau » reste à venir

Les 27% restants de cette empreinte carbone provisoire sont dus aux activités liées à la préparation des Jeux : achats de biens (matériel informatique, textile, restauration) et services (conseil, ingénierie) liés au fonctionnement de l’organisation et à la « livraison ». » de l’événement (déplacements des salariés, événements autour des Jeux…).

Mais comme le reconnaît Georgina Grenon, directrice de l’excellence environnementale de Paris 2024, le « gros morceau » Reste à venir : les cinq premiers mois de l’année 2024 avec le copieux parcours de la flamme olympique – qui ne sont pas pris en compte dans ce bilan – et surtout les Jeux eux-mêmes. Avec une inconnue de taille : les modes de transport que choisiront pendant le mois des compétitions – olympiques et paralympiques – les millions de spectateurs attendus à Paris et dans les autres villes hôtes et notamment les visiteurs étrangers.

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