Basket-ball. Caen se qualifie pour sa première finale des éliminatoires de Nationale 1 ! – .

Par

Aline Chatel

Publié le

2 juin 2024 à 18h52

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Une ambiance de folie, une intensité de folie, une pluie de tirs à trois points, du spectacle à gogo et surtout, qualification pour la finale des playoffs : Caen Basket Calvados a vécu une après-midi de rêve, dimanche 2 juin 2024 au Palais des Sports. Deux jours après leur victoire convaincante lors du match retour (96-77), les Caennais ont encore augmenté leur niveau d’agressivité pour rouler sur Mulhouse lors du match de soutien de leur demi-finale (82-72). Ils joueront enfin la finale, après deux échecs consécutifs sur l’étape précédente. Ce sera contre Saint-Vallier, avec un premier match là-bas le vendredi 7 juin 2024, et ils auront l’avantage du terrain.

La marque

CAEN : Coulibaly 6, Siegwarth 13, Mutuale 5, Davis 14, Njiba 13, puis Rojewski 10, Norelia 9, Bassoumba 6, Blanc 6, Radnic NPJ, Ona Embo NPJ, Thomas.

MULHOUSE : Vincent 2, Pouaveyoun 2, Eyango Dingo 22, André 4, Durand 3, puis Veraghe 6, Serrano 11, Mondésir 6, Ndiaye 11, Minnig 3.

Yann Siegwarth a mis Caen sur les bons rails dès l’entame du match. ©Aline CHATEL

Une adresse insolente

« Il y a des soirs où on voit le cercle un peu comme un bassin », imaginait Yann Siegwarth après ses 26 points contre Tours, vendredi 17 mai (87-71). Lors de la première mi-temps de son match de soutien contre Mulhouse, il n’était plus question de bassin, ni même de baignoire, mais de piscine. Piscine olympique, peut-être. Caen s’est montré d’une adresse exceptionnelle derrière la ligne des trois pointsallant jusqu’à convertir neuf de ses onze tentatives sur cette distance durant les vingt premières minutes.

Yanik Blanc encore une fois très à l’aise à distance. ©Aline CHATEL

Yann Siegwarth a montré la voie frapper deux fois comme ça dans les quatre premières minutes (10-6, 4′). Cinq autres de ses coéquipiers lui ont succédé dès le premier acte. Wendell Davis s’élança avec quelques pas de danse (15-6, 5′), puis le public se leva comme un seul homme ou presque à chaque banderille. Et Dieu sait qu’il y en avait ! Le collectif caennais était tellement bien huilé que des solutions apparaissaient partout. Le deuxième coup gagnant de Yanik Blanc a été célébré avec une pointe de folie par le public et son annonceur favori (32-16, 11′).

Marc-Eddy Norélia ©Aline CHATEL

Caen agressif à souhait

Les Caennais ne s’en sont pas contentés. Ultra-agressif des deux côtés du terrain, ils ont pris une avance de 18 longueurs. Le petit temps enregistré alors n’a pas pesé lourd (36-23, 15′) face à l’extrême intensité locale. Malela Mutuale, qui ne tire que quand il le faut, a remis Caen sur les rails. À trois points, bien sûr. La machine avait recommencé et Antoine Rojewski, le mollet gauche recouvert d’une chaussette de compression, aurait pu se fendre deux nouveaux missiles à longue portée (49-31, 20′).

La douce folie de Pierre Salzmann est contagieuse au Palais des Sports de Caen.
La douce folie de Pierre Salzmann est contagieuse au Palais des Sports de Caen. ©Aline CHATEL

Malgré l’activité de Samuel Eyango dans la peinture (14 points en première mi-temps), Mulhouse a été complètement pris à la gorge. Rien ne semblait pouvoir arriver aux Caennais surexcités et survoltés, dans un volcan en fusion complète. Le spectacle a pris encore une autre dimension avec Yann Siegwarth, aussi enthousiaste que les 4 200 supporters. Il a opté pour un lay-up après un petit pont au-dessus de son défenseur. Derrière, le panier à trois points était devenu une habitude.

Le spectacle, puis une mini frayeur

Le dunk d’Antoine Rojewski dans la foulée le fut un peu moins et donna une raison de plus au public de crier en sautant de son fauteuil (66-43, 27e). Basket total et régal total. Mais fureur locale, qui n’a laissé que des miettes à Mulhouse, s’est essoufflé en fin de match. Les Alsaciens s’engouffrent dans la brèche et récupèrent leur déficit (71-56, 34e). Wendell Davis, avec trois points bien sûr, a donné un peu de répit à son équipe, mais les visiteurs ont jeté leurs dernières forces dans la bataille. Ils commençaient à y croire (77-66, 37e).

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A défaut de marquer, Caen est j’ai réussi à défendre toujours fort. L’écart restait proche des dix points, avec une ferveur toujours brûlante (79-70, 40e). La CBC est en finale !

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