Toulon-Clermont, l’explication après les déclarations

Toulon-Clermont, l’explication après les déclarations
Toulon-Clermont, l’explication après les déclarations

Au rugby, on aime se créer des ennemis. Ce n’est pas cher, ça ne fait pas trop de mal, et c’est souvent utile avant un match à fort enjeu sportif. Cette semaine, c’est Toulon qui a joué ce petit jeu en piochant ici et là chez Clermont-Ferrand des déclarations jugées un peu trop arrogantes à leur goût.

Battus à Marcel-Michelin par un RCT qui voulait faire dignement ses adieux à Alun-Wyn Jones (27-30, 18 novembre), les Auvergnats ont annoncé vouloir leur revanche en s’offrant un succès de prestige à Mayol, le « temple des combats » selon Christophe Urios, le manager de l’ASM, qui cite son ancien entraîneur Alain Gaillard.

« Mayol est plein depuis deux semaines. Nous voulons faire un grand match pour répondre à cet engouement”

Teddy Baubigny, capitaine de Toulon

« J’ai lu que c’était un match très important (pour Clermont)j’ai comprissourit l’entraîneur varois, Pierre Mignoni, qui connaît bien l’adversaire pour avoir porté son maillot pendant six saisons (2003-2009). J’ai entendu et compris que ce serait très difficile. Nous allons nous concentrer sur nous, mais j’ai bien entendu. On se motive déjà, face à un adversaire qu’on respecte. »

« On a appris que Clermont s’était beaucoup entraîné ces dernières semainesa engagé le talonneur et capitaine du RCT, Teddy Baubigny. Mais vous savez, toutes les équipes s’entraînent et je ne pense pas que nous soyons restés les bras croisés. Bien, ce sera un grand match. Nous ne pouvons pas attendre. Mayol est complet depuis deux semaines. On a envie de faire un grand match pour répondre à cet engouement. Nous voulons mettre le RCT là où il souhaite être depuis plusieurs années. » Et là où il se trouvait il n’y a pas si longtemps, à l’époque où il se battait souvent pour le titre avec son grand rival des années 2010 : Clermont.

En cas de succès ce dimanche soir face à l’ASM, Toulon pourrait non seulement valider sa qualification, mais aussi se rapprocher d’un potentiel ticket direct pour les demi-finales, qu’il disputerait ensuite au Stade Français la semaine prochaine à Jean-Bouin. Une altitude qu’il n’a plus connue depuis un moment, son dernier match de phase finale remontant à 2018, lorsque Fabien Galthié portait le survêtement rouge et noir mais pas encore de lunettes.

Par conséquent, la « petit jeu de déstabilisation » reconnu par Baptiste Serin semble bien peu. C’est sur le terrain que le RCT a l’occasion de prouver qu’il est redevenu furieux et acharné, face à une ASM. “en renaissance”. « Cette équipe avait un peu faim, comme nouscompare le demi de mêlée. Elle revient avec intention et qualité. Nous savons ce qui se passe. »

 
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