Finale Dortmund – Real Madrid – Dortmund, le dernier bastion des rêveurs

Finale Dortmund – Real Madrid – Dortmund, le dernier bastion des rêveurs
Finale Dortmund – Real Madrid – Dortmund, le dernier bastion des rêveurs

Soyons clairs pour commencer, le Borussia Dortmund n’est pas vraiment ce qu’on pourrait appeler le Petit Poucet. 350 millions de budget, c’est une ambition pour vous. A titre de comparaison, à part le PSG bien sûr, personne ne dispute la Ligue 1. Mais à l’échelle de la Ligue des Champions, de son histoire et de son palmarès, Dortmund reste un petit outsider qui n’aurait jamais dû trouver en si bonne compagnie à Wembley ce samedi. . Contrairement à son adversaire du soir, le Borussia n’a pas vocation à remporter la Ligue des Champions. Alors que la C1 entrera dans une nouvelle ère en septembre prochain, elle s’offre un dernier voyage romantique.

Depuis 20 ans, et la dernière finale totalement inattendue entre le FC Porto et l’AS Monaco, une infime partie d’équipes surprises sont conviées au dernier tour : Dortmund à deux reprises (2024 et 2013) et Tottenham en 2019. Car le reste n’est qu’une litanie. de noms connus (Real Madrid, Bayern Munich, Liverpool, AC Milan, FC Barcelone, Inter Milan, Juventus Turin, Manchester United etc.) ou de nouvelles superpuissances armées, économiquement, jusqu’aux dents (PSG, Manchester City, Chelsea).

Borussia Dortmund

Crédit : Getty Images

Dortmund, finaliste anachronique

Dortmund est un finaliste anachronique qui rappelle une époque où tout était possible. Jusqu’aux années 1990 et la victoire de… Dortmund en 1997, la C1, bien plus ouverte malgré le nombre bien moindre de prétendants, continue de s’offrir aux nouveaux venus : le Steaua Bucarest, l’Etoile Rouge de Belgrade, le PSV Eindhoven et… l’OM juste entre 1968 et 1993. Depuis la victoire de Dortmund, seuls deux nouveaux clubs ont soulevé le trophée : Chelsea et Manchester City, deux clubs ambitieux qui ont dévoré des sommes infinies pour parvenir à leurs fins. Les Allemands n’ont jamais bénéficié de tels moyens. Leur ADN est connu : cibler les jeunes talents, les nourrir et les revendre avec une forte valeur ajoutée.

Dans ce domaine, personne n’égale Dortmund mais ce modèle est aussi, forcément, un plafond de verre. Lorsqu’ils explosent, ses meilleurs joueurs fuient vers des plus gros et plus ambitieux. A 20 ans, Jude Bellingham symbolise autant la puissance sportive et financière du Real Madrid, capable d’aligner plus de 100 millions d’euros pour le recruter, que les limites du Borussia, sa pépinière de 2020 à 2023, incapable de se retenir. plus un si grand talent. Il incarne parfaitement le fossé qui est censé séparer les deux finalistes et délimite les frontières de leurs deux mondes.

Jude Bellingham (numéro 5) présenté par Florentino Perez (photo Real Madrid).

Crédit : Twitter

Le Real en mission, Dortmund en plein rêve

« Nous jouons contre une équipe construite pour gagner la Ligue des champions, dont la mission est de gagner la Ligue des champions. Quand on a une mission à remplir, on peut la rater. Nous avons un rêve. C’est la différence entre un rêve et une mission”, résume Edin Terzic, l’entraîneur allemand. Terzic, ancien joueur amateur et fanatique du Borussia qu’il a soutenu dans les tribunes de Wembley en 2013 pour la dernière finale de son équipe, symbolise lui-même cette singularité face au professionnel de la C1, Carlo Ancelotti, vainqueur de l’épreuve deux fois en tant que joueur et quatre en tant qu’entraîneur. . Au tour précédent, Dortmund a déjà botté les fesses d’un club, a priori, mieux armé que lui pour aller jusqu’au bout, le PSG. Cette fois, il s’attaque à la référence absolue. Mais peut-on encore rêver de la finale de la Ligue des Champions ?

 
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