De Paris à Lausanne, 200 objets des JO 2024 entrent au Musée Olympique

Le Musée Olympique a enrichi ses collections de plus de 200 objets cet été lors des JO de Paris. Provenant de dons de sportifs, ces souvenirs ont été glanés sur place par le musée de Lausanne, qui a présenté mardi à la presse un florilège de sa récolte.

Parmi ces « objets stars » figurent les équipements utilisés par plusieurs médaillés d’or aux Jeux de Paris, comme la raquette de Novak Djokovic, le justaucorps de la gymnaste Rebeca Andrade, la tenue du sprinteur Julien Alfred, le maillot de la marathonienne Sifan Hassan, les chaussures du lutteur Mijain Lopez ou encore même le ballon de la finale de basket signé par l’équipe des États-Unis.

Mais la collection ne se limite pas aux objets de sport. Le Musée Olympique a notamment mis la main sur des tenues portées lors des cérémonies ouverture et clôture. Avec comme butin principal : la tenue « Golden Voyager » créée par le designer valaisan Kevin Germanier.

La tenue « Golden Voyager » créée par le designer valaisan Kevin Germanier pour la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris.

Depuis les Jeux Olympiques de 1984, le Musée Olympique acquiert des objets directement sur place. A Paris, trois personnes s’y consacrent à plein temps, approchant les athlètes dans les stades, les hôtels ou au village olympique.

Pour Novak Djokovic, par exemple, il a dû attendre plusieurs heures devant son vestiaire, après la finale, avant de pouvoir récupérer sa raquette, raconte Yasmin Meichtry, directrice associée du musée.

La raquette de Novak Djokovic avec laquelle il est devenu champion olympique.

« Liste idéale »

Si l’essentiel de cette collecte provient des compétitions, le travail commence aussi en amont, six mois à l’avance, avec des contacts avec les fédérations sportives, les comités nationaux olympiques et les responsables sportifs, explique Yasmin Meichtry.

>> Réécoutez le sujet de La Matinale :

Aux JO de Paris, le musée olympique de Lausanne fait son marché / Le Journal Horaire / 1 min. / 9 août 2024

Une « liste idéale » d’acquisitions est alors établie. Cela inclut les noms de « grandes stars » dont le musée souhaite rapporter un objet, mais aussi des artefacts qui « racontent une histoire » ou qui sont peu représentés dans ses collections. Une lacune que le Musée olympique a notamment tenté de combler à Paris dans les disciplines artistiques (nage synchronisée, gymnastique rythmique) ou dans les nouveaux sports olympiques (breaking, skateboard, surf).

Ballon final de basket signé par l’équipe des États-Unis.

A Léon Marchand jersey

Jusqu’à présent, 209 objets ont été collectés en lien avec les JO de Paris, issus de 27 sports différents (sur 32 au programme). Toutefois, les acquisitions se poursuivent après la fin des Jeux. “Nous avons appris lundi que nous allions recevoir un maillot de bain de Léon Marchand”, la superstar de la natation, note Yasmin Meichtry.

Ces différents objets doivent désormais être inventoriés et photographiés. Certains d’entre eux seront ensuite présentés au public l’année prochaine dans l’exposition permanente du musée. Certains seront utilisés pour des expositions temporaires, tandis que d’autres seront prêtés à d’autres institutions.

>> Relisez : Cinq moments suisses qui ont marqué les Jeux Olympiques

vajo avec ats

 
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