Les lycéens de Hanches participent aux Jeux internationaux de la jeunesse à Athènes

Seul lycée de la région Centre-Val de Loire à participer aux Jeux Internationaux de la Jeunesse, du 27 mai au 2 juin, à Athènes en Grèce, le lycée Hanches présente six élèves. Ils s’y préparent depuis fin octobre, avec leurs professeurs d’éducation physique et sportive.

Enthousiasme, motivation et préparation. C’est ce qui caractérise l’état d’esprit des six élèves du lycée Joséphine-Baker de Hanches, qui participeront dès aujourd’hui et jusqu’au 2 juin aux Jeux internationaux de la jeunesse (JIJ), à Athènes, en Grèce.

Ils vivront ce séjour dans l’ancien village olympique des Jeux Olympiques de 2004. « C’est exceptionnel pour la première année du lycée », souligne Franck Godard, professeur d’éducation physique et sportive (EPS). «Ça lance, en quelque sorte, la dynamique autour du sport que nous souhaitons instaurer avec, l’an prochain, notre option sport. »

Les étudiants eux-mêmes ont travaillé pour financer ce voyage. « Ils ont trouvé des sponsors et des partenariats avec des collectivités locales et des entreprises privées », explique le professeur. La candidature au lycée Hanchois a été acceptée à l’automne.

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Une récompense pour les étudiants

« Depuis, nous devons jongler entre les compétitions de l’association sportive lycéenne avec l’Union nationale des sports scolaires (UNSS). Nos élèves ont remporté deux coupes départementales en course à pied et en course d’orientation », souligne Dominique Rivière, également professeur d’éducation physique.

C’est une vraie chance, on ne se rend toujours pas compte

« Les six étudiants sélectionnés pour le voyage à Athènes sont ceux qui se sont montrés à la fois les plus assidus et les plus méritants. C’est une récompense pour eux, même si de nombreux lycéens ont été motivés par ce projet », explique-t-il.

Sur l’étang des Écluzelles, près de Dreux, les quatre étudiants de première année et les deux étudiants de deuxième année se sont entraînés au kayak. L’objectif : trouver les meilleures paires. «Ils doivent se coordonner sur différentes distances et différentes situations», décrit Franck Godard.

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Au berceau des Jeux olympiques

Les lycéens de Joséphine-Baker et leurs professeurs arrivent à Athènes.

Après leur échauffement, Zoé, Charlotte, Adrien, Clémence, Samuel et Clément se testent sur de courtes distances. Puis rapidement, les paires changent. Et les distances s’allongent : 200 m, 500 m, et ils vont répéter cela une partie de l’après-midi. Vient ensuite un exercice plus périlleux lorsqu’il s’agit de changer de position à l’intérieur du kayak sur l’eau. « Cela fait partie du règlement de la course à laquelle ils vont participer », explique le professeur d’éducation physique.

Malgré quelques acrobaties et chutes à l’eau, les lycéens ne perdent pas leur enthousiasme. Pour cette activité, parmi les dix disciplines auxquelles ils participeront, les adolescents auront l’honneur de naviguer sur le plan d’eau olympique, qui servait à l’aviron.

“C’est une vraie chance, on ne s’en rend toujours pas compte”, se réjouit Charlotte, élève de CP. « Beaucoup de camarades auraient aimé venir. La plupart des JIJ ont eu lieu en France. Et nous, la même année que les JO de Paris, nous allons à Athènes, au berceau de l’Olympisme. C’est comme si on faisait comme les grands, même si on n’est pas à leur niveau. »

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Visites historiques

De son côté, Clémence, également junior, ne cache pas son envie de découvrir la ville. « La course d’orientation dans la vieille ville d’Athènes nous permettra de découvrir des endroits incroyables. »

La cérémonie d’ouverture aura lieu au Stade Panathénaïque d’Athènes, où se sont déroulés les premiers Jeux de l’ère moderne en 1896. La cérémonie de clôture aura lieu au stade olympique des Jeux Olympiques de 2004. Une chance pour les élèves, qui ravit également leurs deux professeurs.

« Ils découvriront des cultures et des langues nouvelles avec les soixante-quatre lycées sélectionnés. C’est un beau symbole de l’union de la jeunesse et des valeurs de partage qu’incarnent le sport et l’éducation », déclare Franck Godard. Aux côtés du JIJ, les étudiants visiteront également le musée archéologique d’Athènes et l’Acropole.

Pour le lycée Joséphine-Baker, c’est une fierté d’avoir été sélectionné pour ces Jeux Internationaux de la Jeunesse (JIJ). Mathieu Léna, le proviseur, revient sur cette participation et ce qu’elle implique pour son établissement.5f0a4730f6.jpgMathieu Léna, directeur, décrit la participation de son lycée au JIJ.
Comment ce projet a-t-il démarré ? Comme nous sommes un nouveau lycée, avec plein de projets, les professeurs d’EPS m’ont fait cette suggestion, j’ai suivi. Nous avons fait une demande qui a été déposée en novembre et nous avons reçu la réponse en décembre. Nous avons été très heureux d’avoir été sélectionnés dès la première année d’ouverture de l’école. Soixante-quatre lycées ont été sélectionnés, sur tous les continents. Nous sommes les seuls issus de l’académie d’Orléans-Tours.
Qu’avez-vous mis en avant dans cette application pour vous distinguer des autres applications ? Nous avons présenté la particularité de l’établissement, nos motivations, et nous avons insisté sur la personnalité de Joséphine Baker et ses engagements. Nous avons également parlé de l’ouverture internationale que nous souhaitons. Ces Jeux participaient donc à tout cela, à la promotion des étudiants, à l’ouverture internationale, avec une rencontre de lycéens du monde entier.
Quel est le profil des étudiants sélectionnés ? Pour chaque établissement, il existe une délégation mixte de six étudiants, trois garçons et trois filles, qui sont en deuxième et première années, et qui ont entre 15 et 17 ans. Ils ont été sélectionnés par des professeurs d’éducation physique en fonction de leur engagement auprès de l’association sportive. Ce sont aussi des profils sportifs, car vous devrez faire toutes les activités proposées par ces jeux. Vidéo, chorégraphie, flashmob…
Comment vos élèves ont-ils préparé ces jeux ? Il y avait, en parallèle, des entraînements sur tous types d’activités, dans le cadre de l’association sportive, pendant les week-ends ou les jours fériés. Ils ont également réalisé une vidéo pour présenter leur territoire, il y a eu des clichés pris dans des lieux symboliques du quartier. Il fallait montrer le soutien de toute l’école à cette équipe. Le staff et les étudiants ont participé à la vidéo, les étudiants de deuxième année ont réalisé une chorégraphie, pour représenter tous les anneaux olympiques par exemple. Les enseignants et le personnel ont organisé un flash mob.
Qu’implique l’organisation d’un tel voyage ? Il y a eu un gros investissement de la part des professeurs d’éducation physique et des six étudiants qui se sont mobilisés pour obtenir le soutien financier des communautés et des entreprises privées. Ils ont constitué un dossier de présentation du projet et se sont déplacés pour le présenter eux-mêmes aux différents acteurs économiques et institutionnels. Ils ont obtenu un soutien pour financer ce voyage, l’objectif étant que cela ne coûte rien aux familles. Tout compris, le voyage des six étudiants et des deux professeurs coûte au total 6 000 €.
Qu’attendez-vous de votre participation à ces JIJ ? Que les élèves s’amusent et que ce soit pour eux une expérience inoubliable. C’est enrichissant pour eux, c’est l’aboutissement d’un an de travail. Ils y passeront une semaine, ils arriveront un jour avant les épreuves, ils feront quelques visites culturelles. Qu’ils soient fiers de représenter notre établissement, notre région. Nous les suivrons à distance et nous aurons un rapport quotidien. Tout le monde pourra les suivre via le site internet de l’école.

Thomas Desprez et Chemcha Rahbi

 
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