que retenir de la conférence de presse du Sporting de Charleroi ?

que retenir de la conférence de presse du Sporting de Charleroi ?
que retenir de la conférence de presse du Sporting de Charleroi ?

Lundi matin, David Helmer et Mehdi Bayat ont présenté le plan stratégique « CAP 2027 : transformer, innover, grandir », qui dictera les principaux objectifs du club pour les trois prochaines années. Il ne s’agit donc pas de se concentrer spécifiquement sur le dernier mercato – “J’ai mes avis, mais c’est quelque chose que je partage en interne”, a souligné David Helmer à l’issue de la conférence de presse – ni sur le début de saison de Charleroi en “Le Championnat le plus disputé d’Europe, où deux matches pourraient nous permettre de retrouver une place plus enviable et conforme à nos ambitions”, a souligné Mehdi Bayat, qui n’est pas encore revenu sur les incidents privés dont il a été victime la semaine dernière. C’est surtout avec l’envie de se projeter sur les trois années à venir que les deux hommes se sont entretenus lundi.

Avant d’évoquer les objectifs ambitieux du futur, Mehdi Bayat est revenu brièvement sur l’évolution récente du club vieux de 120 ans, de la quasi-faillite à l’élaboration de divers plans stratégiques, qui ont finalement abouti à l’audit réalisé il y a quelques années et finalement avec l’arrivée de David Helmer au club en décembre 2023. « Nous travaillons depuis près d’un an pour mettre en œuvre la nouvelle vision qui devrait nous accompagner jusqu’en 2027 », a expliqué le PDG du club. Et David Helmer de poursuivre : « Depuis mon arrivée, mon ambition est d’apprendre et d’écouter. La réussite du sport me tient à cœur. Ce n’est pas un projet parallèle pour moi. Je le prends au sérieux. C’est ma dixième visite en quinze mois ici. Notre mission est d’offrir continuellement aux fans une expérience sportive et de vente au détail exceptionnelle. »

Après presque un an de travail, le plan stratégique du Sporting de Charleroi reposera sur six piliers essentiels : gagner, collecter, grandir, investir, former et accompagner. “Nous souhaitons apporter une contribution importante au dynamisme économique de Charleroi à travers de bonnes performances sportives”, a ajouté l’investisseur américain, qui a évoqué l’importance de certaines valeurs, mais aussi la recherche de l’excellence. « L’honneur, la communauté, la valeur individuelle, l’amélioration continue, l’innovation et l’excellence sont essentiels pour nous. Et lorsque nous recherchons l’excellence, nous devons nous efforcer de nous améliorer jour après jour, même après avoir atteint un plateau. »

1 Rôle différent pour Mehdi Bayat, avec un contrat de deux ans

Le Sporting de Charleroi sait que la base de sa mission sera de bien faire sur le terrain et de gagner pour attirer les supporters – avec l’objectif d’amener en moyenne 10 000 supporters par match – et de continuer à grandir. En décidant il y a un an de ne plus être le seul dirigeant à bord, Mehdi Bayat a forcément changé de rôle. Un contrat de deux ans avec le “Board” a également été discuté et signé – “parce qu’il est salarié”, a précisé David Helmer -, tandis que le statut de salarié de Mehdi Bayat, contrairement à Fabien Debecq et à l’investisseur américain, en fait le seul Le trio recevra un salaire du Sporting. « Un salaire en ligne avec le marché. Il n’y a pas de double rémunération qui disparaît. Mehdi a le salaire qu’aurait son successeur s’il partait”, a expliqué David Helmer, assurant une nouvelle fois que rien d’anormal n’a été fait avec l’argent du club. « Nous ne recevons pas un centime en tant qu’actionnaires. Vente de billets, droits de télévision, bénéfices liés à la vente des joueurs, tout reste dans les caisses du club. Et quand je viens à Charleroi, seules les dépenses personnelles d’hôtel sont prises en charge par le club, je paie le reste. Nous avons besoin de tout le capital possible pour développer ce club. » Et l’actionnaire américain revient sur la mission du PDG : « Mehdi Bayat a la responsabilité, ce qu’il souhaitait en ne voulant plus être seul, et si ça ne se passe pas comme prévu, la question est de savoir « Est-ce la bonne chose ? ? personne au bon endroit ? » sera demandé. »

Mehdi Bayat porte la responsabilité, c’est à dire sa volonté de ne plus vouloir être seul, et si les choses ne se passent pas comme prévu, la question « Est-ce la bonne personne au bon endroit ? » sera demandé

David HelmerPrésident du “Conseil” du Sporting de Charleroi

Même si sa vie a forcément changé ces derniers mois, Mehdi Bayat est totalement en phase avec elle. « Je serai jugé en fonction des objectifs qui me seront fixés. Nous avons une vision « corporate » et c’est ce qui nous permettra de continuer à grandir. Lorsque nous avons commencé à parler à David, nous nous sommes posé la question « Pourquoi ? » « . Je ne veux plus être seule, c’est un choix. Accepter des responsabilités me procure du plaisir et me met au défi. J’ai toujours tout fait pour avancer le mieux possible avec le Sporting, mais devoir rendre compte à mon conseil d’administration d’une stratégie à appliquer s’appelle la bonne gouvernance et c’est très important pour le club et pour toute la communauté”, a souligné Mehdi à l’extérieur. Bayat.

Dans la quête de l’excellence dont nous parlons ce lundi, les objectifs sportifs seront élevés. « L’objectif est de former une équipe compétitive, capable de marquer l’histoire du club », peut-on lire dans le communiqué des Zèbres. Et cela passe par “une qualification régulière pour les Playoffs 1, une place en Coupe d’Europe et l’accès le plus loin possible à la Coupe de Belgique”.

Le directeur général sera également jugé sur la qualité des mercatos entrants et sortants du club, puisque 50 % des revenus du club proviennent actuellement des ventes de joueurs.

2 Donner envie à d’autres investisseurs de rejoindre le club

Cette croissance devrait permettre à Charleroi d’attirer de futurs investisseurs, même si le club n’est pas encore prêt à le faire directement. « Nous construisons avec des éléments spécifiques que nous voulons atteindre pour arriver à un point où les investisseurs seraient heureux de nous rejoindre et de faire partie de ce projet, mais nous n’en sommes pas encore à ce stade. Ce plan nous y mènera, mais nous parlons de quelques années et non des prochains mois. C’est un grand effort et avoir des résultats immédiats n’est pas sain », a souligné l’Américain. « La structure du club nous permet d’avoir une vision différente car l’actionnariat est détenu par plusieurs personnes. Aucun parti ne veut prendre le dessus sur les autres. Cela nous donne la liberté d’envisager l’avenir avec beaucoup de sérénité, de continuer à ouvrir le club et de partager pour grandir, ce qui est vraiment le but. Je suis heureux de voir que mon enfant, pour lequel je me suis battu, a un potentiel de croissance qu’il n’aurait peut-être pas eu si j’étais encore seul », a déclaré Mehdi Bayat.

Je suis heureuse de voir mon bébé, pour lequel je me suis battu, avoir un potentiel de croissance qu’il n’aurait peut-être pas eu si j’avais été seule

Mahdi BayatPDG du Sporting de Charleroi

3 Le stade n’est pas seulement un projet du club, mais de la Région

Outre les infrastructures actuelles de Marcinelle qui seront « modernisées pour permettre aux salariés et aux joueurs de se développer dans les meilleures conditions d’ici 2026 », le projet du stade sera également fondamental pour la croissance du club. « Certains diront que nous repoussons toujours ce projet, mais croyez-moi, nous y travaillons tous les jours », a souligné David Helmer. Mehdi Bayat a expliqué pour sa part que ce futur stade n’est pas uniquement lié au RCSC. « Le projet ZebrArena est un projet régional. Cela va bien au-delà du stade de Charleroi. Ce doit être le nouveau temple du divertissement en Wallonie. Charleroi est actionnaire du projet et en sera le locataire exclusif pour la partie football, mais à côté il y aura un opérateur pour le divertissement. Des investissements extérieurs sont nécessaires pour le financer. » Et insiste sur un point important : « L’argent du transfert n’ira pas au stade. » En termes de délais, l’objectif reste d’établir le nombre de 22 districts en 2027. « Nous espérons finaliser le projet financier complet d’ici la fin de l’année civile. Pour ce faire, analysons comment réduire les coûts de construction. Pour espérer arriver au nouveau stade en 2027, qui reste notre ligne, il faut démarrer les travaux de construction en 2025. »

4 L’importance de la formation des jeunes et du football féminin

En quête de développement, le Sporting de Charleroi continuera d’étudier ce qui est possible l’académie rwandaise de David Helmer, tandis que la perspective de voir le marché américain s’aligner en termes de calendrier sur ce qui se passe en Europe en vue de la Coupe du 2026″ offrira des possibilités très intéressantes » qui ne seront pas négligées. David Helmer a rappelé qu’un point central du développement du Sporting sera son école de jeunes avec la volonté de faire entrer deux joueurs, dont un titulaire par an, dans le noyau professionnel. « Notre priorité est la force de notre académie ici. Nous devons former les joueurs ici. Nous voulons renforcer ce travail. C’est fondamental pour notre modèle économique », a encore assuré David Helmer.

Quant à l’arrêt du projet de Super Ligue à la fin de la saison dernière, il n’enterre pas pour autant les ambitions de Carole en matière de football féminin. « Le projet féminin reste important, mais nous n’étions pas prêts à entrer directement en Super League comme nous l’avons fait. Nous sommes arrivés à ce concours en réalisant que nous avions bouleversé notre conception de base. Nous voulions former des jeunes filles et leur donner le plaisir de jouer à Charleroi, mais pour pouvoir survivre en Super League ici, nous n’avions pas le talent nécessaire et nous nous sommes retrouvés à chercher des filles étrangères partout. Ce n’était pas notre objectif. Nous avons donc décidé de repartir d’un niveau inférieur et dans le respect de notre responsabilité sociale à cet égard. Nous avons une deuxième équipe nationale avec des filles locales qui peuvent grandir et qui ont l’infrastructure pour le faire. Le souhait est qu’ils puissent grandir et s’élever. Mais entrer en Super League comme nous l’avons fait en mettant simplement de l’argent allait à l’encontre de ce que nous souhaitions pour le Sporting de Charleroi et faisait ce que nous avons critiqué ailleurs en D1A, avec des clubs qui ne survivent que grâce aux investissements de quelques personnes. Nous ne voulions pas d’un projet superficiel », a conclu Mehdi Bayat.

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