Fabien Causeur, arrière du Real Madrid : « Guerschon m’a dit : “tu es une caillera !” »

Fabien Causeur, arrière du Real Madrid : « Guerschon m’a dit : “tu es une caillera !” »
Fabien Causeur, arrière du Real Madrid : « Guerschon m’a dit : “tu es une caillera !” »

« Vous disputez votre sixième Final Four, et vous allez vivre votre quatrième Final…
Ça y est, passons à autre chose, je suis content d’être à nouveau en finale. L’Olympiakos a été un match compliqué. Mener de 20 points à la mi-temps, c’est bien, mais on sait comment les choses se passent la plupart du temps. Un peu de relâchement, l’adversaire revenant à -10, les supporters commençant à s’échauffer. La dynamique s’est clairement inversée en leur faveur au troisième trimestre. Nous avons commis davantage d’erreurs, et surtout elles nous ont empêché de courir alors que nous avions marqué 17 points sur une contre-attaque en première mi-temps. Par expérience, nous avons réussi à faire la différence, grâce au jeu pick and roll de Chacho (Rodriguez)avec quelques clichés importants.

Le Real est en quête d’un 12e titre européen. Est-ce cette expérience du sommet qui permet de se sortir de toutes les situations ?
C’est important, oui. Nous sommes très unis aussi, avec cette colonne vertébrale, les trois Espagnols Llull, Fernandez, Rodriguez – et puis… moi aussi (il rit), De toute façon, je suis ici depuis sept ans. Je ne savais pas trop comment ça allait se passer pour moi, car cela faisait un mois que je ne jouais pas en Euroligue. J’étais anxieux. Au premier quart-temps, j’entre sur la dernière défense pour éviter un risque de deuxième faute (Dzanan) Musa. Finalement je fais un contre et Chus Mateo se dit que je suis dedans et qu’il peut me quitter. Cela m’a fait du bien de participer, de partager avec les autres, et je suis particulièrement contente du résultat.

« Jouer le Final Four est un rêve d’enfant, je les ai tous regardés à la maison avec mes parents. (…) Je crois beaucoup en mes routines, et c’est aussi pour ça que je suis prêt”

Vous êtes très souvent performant et incontournable lors des Final Four que vous avez disputés. D’où viennent cette foi et ce succès ?
J’ai travaillé toute ma carrière pour ça, et je travaille toute l’année pour ces matches. Les gens qui me voient tous les jours savent que j’arrive une heure avant chaque entraînement et que je pars une demi-heure après. Guerschon (Yabusélé) m’a dit pendant le match : « Tu es un imbécile ! Tu n’as pas joué depuis un mois, tu entres, tu défends devant tout le monde, tu mets le bon coup… » Jouer le Final Four, c’est C’est un rêve d’enfant, je les regardais tous à la maison avec mes parents. Après pouvoir les jouer, c’est autre chose (rire). Il y a un stress supplémentaire. Mais je crois beaucoup en mes routines, et c’est aussi pour ça que je suis prêt.

Êtes-vous impressionné par le basket affiché par le Real Madrid cette saison, qui semble encore plus fort que l’année dernière ?
Nous sommes favoris, mais nous connaissons le système de l’Euroligue. L’année dernière, nous n’étions pas dans cette situation. L’Olympiakos avait marché sur l’eau toute la saison, mené toute la finale et concédé un tir à deux secondes de la fin de Sergio Llull. C’est un peu cruel. Le Final Four est un événement ultra-important qui fait plaisir aux fans. Mais quand on est joueur, c’est un peu difficile de tout jouer dans un match quand on a dominé la saison. On verra dimanche si on arrive à briser la malédiction du premier de la saison qui n’a jamais remporté le titre depuis la nouvelle formule. (en 2016). Mais si une équipe peut le faire, c’est bien le Real.

“Nous verrons dimanche si nous sommes capables de briser la malédiction du premier de la saison qui n’a jamais remporté le titre depuis la nouvelle formule”

Vous retrouverez Kostas Sloukas en finale. Les deux premières fois (2018 et 2023), vous l’avez défendu avec succès sur les dernières possessions…
Je le sais mais je ne veux pas me faire du mal en en parlant (rire). Je suis superstitieux. C’est vrai, nous avons gagné les deux premières fois et j’espère que l’histoire se répétera. Mais j’ai aussi très peur de lui car il n’a pas fait un grand match aujourd’hui. Et souvent, lorsqu’il rate un match, il joue le suivant comme un MVP… Il n’est pas seul non plus dans cette équipe qui regorge de gros joueurs. Il faudra donc être prêt. »

 
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