Lors de sa première campagne pour l’élection présidentielle, en 2015, Donald Trump avait déjà choqué avec ses propos sur les migrants illégaux en les traitant de « violeurs ». En 2024, l’ancien président Donald Trump, de nouveau candidat à la Maison Blanche, use de cette même rhétorique à l’égard des migrants lors de ses meetings de campagne, avant d’affronter le président Joe Biden en novembre à l’élection présidentielle.
Samedi soir, dans le New Jersey, Donald Trump a lu les paroles d’une chanson comparant, selon lui, les migrants à un serpent. “C’est une chanson intitulée Le serpentelle parle d’immigration illégale et de la stupidité de ce que nous faisons en ce moment », a-t-il déclaré à ses partisans rassemblés à Wildwood pour l’un de ses premiers rassemblements électoraux depuis le début de son procès pénal à New York. York.
Dans son programme, Donald Trump ne cache pas son objectif d’expulser plus de 11 millions de sans-papiers. Pour atteindre cet objectif sans précédent, il serait prêt à déployer l’armée américaine et la Garde nationale pour sécuriser la frontière et procéder à des ratissages massifs. Dans une interview au Time, lorsque le journaliste a souligné que l’armée américaine ne peut pas être déployée contre des civils, Trump a rétorqué : « Eh bien, ce ne sont pas des civils. Ce sont des gens qui ne sont pas légalement dans notre pays. C’est une invasion de notre pays. Une invasion comme aucun pays n’en a probablement jamais connu auparavant. »
Le texte de la chanson relayé par Trump raconte l’histoire d’une femme qui croise la route d’un serpent affaibli, qui couve dessus, avant de mourir, empoisonnée par une morsure. «C’est l’histoire de notre pays», a déclaré le candidat.
Écrite par un militant afro-américain des droits civiques et popularisée par le chanteur de soul Al Wilson en 1968, la chanson « The Snake » ne parlait pas à l’origine d’immigration. Mais elle est régulièrement détournée et utilisée par le candidat républicain comme métaphore. Il l’avait déjà utilisé pour la première fois en 2016, selon le Washington Post.
Il y a quelques mois, le républicain estimait que les migrants « empoisonnaient le sang » des Etats-Unis, des propos qui lui ont valu une pluie de critiques. L’équipe de campagne de Joe Biden l’avait alors accusé d’imiter le langage d’Adolf Hitler.
