«On en est plein…» la frustration de Léo Coly et du MHR

«On en est plein…» la frustration de Léo Coly et du MHR
«On en est plein…» la frustration de Léo Coly et du MHR

Montpellier s’incline encore en Top 14, la 5ème défaite consécutive, au Castres Olympique (27-26). Encore treizième et barragiste, à sept points de Lyon, l’équipe de Montpellier a mené une grande partie du match et, comme souvent, a perdu sur la fin. De quoi alimenter la frustration du demi de mêlée Léo Coly, qui a même dû évoluer au poste de demi d’ouverture après la sortie de Louis Carbonel et qui veut stopper cette mauvaise dynamique.

Vous avez souvent perdu de peu, contre Perpignan le match a tourné en leur faveur comme ce soir à Castres. Avez-vous besoin de soigner les bourgeons ?

C’est à l’image de notre saison, cela fait maintenant un an qu’il faut soigner nos têtes. Nous sommes dans une situation où tous les matches qui se jouent à un moment donné, c’est toujours nous qui les perdons. Est-ce mental ? Technique? Physique ? Il y a certainement beaucoup d’explications. Mais la partie mentale est prépondérante là-dedans et quand vous n’êtes pas en confiance, quand l’équipe n’est pas forcément dominante et rassurante, les choses ne tourneront forcément pas en votre faveur. Aujourd’hui, cela n’a pas joué en notre faveur.

Vous avez été en position de drop à deux reprises en fin de match, mais vous avez raté votre tentative. Comment s’est déroulée cette phase de jeu ?

On s’est dit qu’on voulait garder le ballon à proximité pour leur faire faire des erreurs, mais on n’a pas été efficaces. Nous en sommes à deux dans les temps et je ne vois pas comment nous pourrions les mettre en danger et tirer un penalty. Alors on frappe pour rien et le ballon sort et j’assume la responsabilité d’essayer de le laisser tomber. C’était la première fois que j’assumais une telle responsabilité et cela ne me convenait pas.

Cependant, en termes de comportement, l’équipe a-t-elle réagi aujourd’hui ?

Si aujourd’hui on ne joue pas agressif et qu’on ne joue pas pour notre survie, c’est qu’on n’a rien compris. Évidemment, en termes d’état d’esprit, c’est le strict minimum pour être impeccable. Mais l’état d’esprit ne fait pas tout malheureusement.

Le barrage est-il une réalité ?

Ce serait nous mentir si nous n’y réfléchissions pas. Nous occupons les trois dernières places depuis le début de la saison. On parle depuis longtemps du barrage. Nous savons qu’il y a de fortes chances que nous le jouions, même s’il peut toujours y avoir un miracle. Nous nous y préparons. Mentalement. Nous savons que c’est une possibilité. Mais il reste trois matches, on ne va en perdre aucun. Nous recevrons Toulouse, Lyon et irons à Clermont pour tenter d’accrocher la 12e place. Nous allons tout donner. Mais il faut être réaliste et avoir les pieds sur terre. C’est une possibilité.

Le personnage doit-il parler ?

C’est l’égo qui doit parler, la fierté ! À un moment donné, quand tu arrives tous les lundis la tête à l’envers parce que tu as perdu, il y en a beaucoup… Je le dis, il y en a beaucoup… c’est dur je veux dire, c’est dur à vivre aussi. Mais c’est là que nous nous retrouverons, verrons les qualités individuelles de chacun, les qualités mentales et physiques. Tout ce qui peut nous amener au sommet, nous irons le chercher.

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