aucun verdict prononcé ce vendredi par la justice argentine

aucun verdict prononcé ce vendredi par la justice argentine
aucun verdict prononcé ce vendredi par la justice argentine

Le parquet de Mendoza ne décidera pas ce vendredi de licencier ou non les deux joueurs du XV de , soupçonnés d’avoir violé une Argentine de 39 ans.

Longtemps reportée, la décision de la justice argentine était attendue ce vendredi matin dans l’affaire Jégou-Auradou. Ce ne sera pas le cas, selon les informations de Midi olympique . En effet, selon nos confrères, deux audiences auront lieu : une première ce vendredi 18 octobre, et une autre, une semaine plus tard, le 25 octobre. C’est à l’issue de cette deuxième audience, et d’ici dix jours, que le verdict des tribunaux argentins sera connu. « Lors de ces deux audiences, chaque partie plaidera. Les délibérations pourront alors être faites entre le 25 et la décade suivante. les proches du dossier judiciaire sont informés.

La longue série qui a débuté cet été n’est donc pas terminée. Les deux jeunes internationaux, âgés tous deux de 21 ans, avaient été inculpés de viol aggravé (car commis en réunion) pour des faits présumés survenus dans la nuit du 6 au 7 juillet dans une chambre d’hôtel à Mendoza, où venait de jouer le XV de France. un match test contre l’Argentine.

Incohérences autour d’un trouble de la coagulation

Hugo Auradou (Pau) et Oscar Jégou (La Rochelle) avaient affirmé depuis le début de cette retentissante affaire que les relations sexuelles avec la plaignante, rencontrée dans une discothèque, étaient consensuelles. Ils avaient nié toute violence, lorsque l’avocat du plaignant avait évoqué « des violences terribles » envers son client « sauvagement battu ». La défense du plaignant a alors multiplié ses recours pour retarder le jugement.

Dernière en date : une nouvelle expertise médicale avait été présentée pour justifier que la plaignante ne souffrait pas d’un trouble de la coagulation. Cette maladie (appelée maladie de Willebrand) a été invoquée par la défense des joueurs pour expliquer les contusions constatées sur son corps, tandis que le plaignant affirme que ces marques sont le résultat de violences infligées par les joueurs. L’Argentine de 39 ans a elle-même admis, dans un premier temps au début du dossier, souffrir de la maladie de Willebrand.

Hugo Auradou et Oscar Jégou avec leur avocat en Argentine.
LUIS ROBAYO / AFP

Auparavant, le plaignant s’était soumis à une évaluation par des experts mandatés par le parquet. Les deux praticiens ont noté « un contenu contradictoire et incohérent dans l’explication des situations auxquelles il est confronté (…) qui dessine globalement une histoire improbable ».

Je n’en parle pas à l’imparfait. Ils font toujours partie de nos pépites

Fabien Galthié

D’abord détenus puis assignés à résidence, le deuxième ligne palois et le troisième ligne originaire de La Rochelle ont été libérés mi-août, puis autorisés à quitter l’Argentine en attendant la fin de l’enquête. L’accusation avait noté « l’existence de contradictions notables, d’incohérences, de zones d’ombre voire d’explications insuffisantes » dans les déclarations du plaignant. Les deux joueurs rentrent en France le 4 septembre puis, immédiatement, reprennent l’entraînement dans leurs clubs respectifs. Auradou a rejoué en Top 14, à chaque fois comme titulaire, contre Perpignan et Castres. Jégou a repris l’entraînement avec le Stade Rochelais mais n’a pas encore retrouvé les terrains de championnat.

La FFR avait récemment fait savoir, par l’intermédiaire de Jean-Marc Lhermet, en charge des équipes de France, que les deux joueurs ne pourraient pas porter le maillot tricolore s’il n’y avait pas de licenciement. “Tant qu’il n’y aura pas de licenciement officiel, Hugo Auradou et Oscar Jegou ne rejoueront pas en équipe de France, Lhermet a expliqué. La position que j’exprime est celle de la FFR. Pau fait ce qu’il veut, La Rochelle aussi. Pas de tournée en novembre donc pour les deux néo-internationaux. Même si Fabien Galthié ne leur avait pas fermé la porte des Bleus. « Je n’en parle pas à l’imparfait. Ils font toujours partie de nos pépites, a déclaré l’entraîneur français, une semaine après les faits reprochés. Tout ce que je peux dire, c’est que les deux joueurs dont vous parlez ont été très bons à Mendoza. Vraiment, très, très bien.

 
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