Machida brise le plafond de verre de l’Union, qui a désormais tout à gagner en championnat

Machida brise le plafond de verre de l’Union, qui a désormais tout à gagner en championnat
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Il ne sera désormais plus question de « presque ». Beaucoup se demandaient si l’Union allait « craquer à nouveau » face à Anvers réputé pour son réalisme froid et sa capacité à sanctionner la moindre erreur. Mais il n’y a pas eu d’erreur fatale ce jeudi. Les Jaune et Bleu ont démontré qu’ils n’étaient pas condamnés à l’échec dans les grands moments. Anthony Moris et les siens n’ont plus flirté avec les sommets depuis près de trois ans par hasard. Ils savent même comment conclure maintenant.

Machida dans l’histoire

L’histoire retiendra que cette finale tournait autour d’un des « spéciaux » de l’équipe de Blessin : un corner tiré au premier poteau, vers la tête de Nilsson, et qui finissait en deuxième zone après avoir été dévié. Le plus rapide à sortir fut Machida, qui ignora Wijndal pour lancer du gauche le ballon dans les filets de Lammens (45e). On sort d’une première période sans grande opportunité, comme peut offrir une finale de Coupe, avec un scénario plutôt attendu : un match fermé, où la possession était largement en faveur de l’Union, face à un attentisme anversois. On sentait que l’équipe de Van Bommel n’en avait aucune idée, une fois le ballon dans ses pieds. Une frappe lointaine d’Ekkelenkamp qui léchait le poteau de Moris (22e) représentait le plus gros danger des quarante-cinq premières minutes, jusqu’à ce que Lapoussin dribble Balikwisha pour adresser un centre obligeant la défense anversoise à concéder le corner ; celui où Machida est apparu donc pour porter le score à 1-0.

Pour le Great Old, tout miser sur la Coupe aurait été une mauvaise idée. Choisir de refuser le match dans une première période, pas forcément meilleure non plus, serait-on tenté d’écrire. L’équipe d’Alderweireld s’est également montrée nettement plus dangereuse dans la seconde et était sur le point de punir les Bruxellois sur une approximation impardonnable de Burgess (80e), mais Moris a dit “pas cette fois”, effaçant les approximations du début des playoffs. L’Union n’était plus leader à cette époque, s’appuyant sur d’autres valeurs ; ceux vus en Europe au cours des deux dernières saisons et qui relèvent davantage du sacrifice de soi que du bon jeu. Cela aurait pu tuer le suspense sur une tête trop rapide de Nilsson (74e), sur un contre ponctué d’une frappe de Puertas sur Lammens (89e) ou sur un contre qu’Amoura n’a pas pu terminer (93e).

Rendez-vous lundi à Bruges

Mais elle n’a pas eu besoin d’un deuxième but pour remporter le trophée. Peut-être que les joueurs de Blessin l’ont sauvé pour le match de lundi à Bruges. Car c’est avec un moral au top, après avoir définitivement mis certains complexes au placard, que les Saint-Gillois se rendront au stade Jan Breydel, où ils ont gagné en playoffs la saison dernière. Et, qui sait ?, peut-être que cette équipe n’a pas encore fini d’écrire tout ce qu’elle a à écrire cette saison.

 
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