Comment Casey Stoner est devenu un phénomène à Phillip Island

Impossible de revenir dans le cadre unique de Phillip Island, où courront les pilotes MotoGP cette semaine, sans penser aux prouesses de Casey Stoner. Celui qui a aujourd’hui un tour à son actif sur le circuit hôte du GP d’Australie n’a pas toujours été à l’aise chez lui. Il faudra attendre l’édition 2007, disputée le 14 octobre juste après qu’il ait validé son premier titre de champion du monde, pour le voir y franchir un cap décisif.

“Je ne sais pas vraiment d’où ça vient, parce que les premières années, pour être très honnête, je n’aimais pas le circuit”, a-t-il dit un jour dans le podcast Sous la visière. “Je n’avais entendu que de bonnes choses à propos de Phillip Island, mais je n’y avais jamais couru avant de quitter l’Australie, donc la première fois que j’ai vu cela devait être pour ma wild card en 2001. Cette année-là n’était pas trop mauvaise, mais ensuite… »

« Dans les petites catégories, quand on ne court pas avec une moto très rapide, étant donné que c’est très ouvert et qu’on est à plein régime avec une 125cc… J’ai vraiment eu du mal même à essayer de m’amuser car je n’ai pas trouvé beaucoup d’éléments dont je pouvais profiter, donc j’ai eu du mal avec le circuit et je ne l’ai pas trouvé particulièrement agréable.

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Casey Stoner à Phillip Island en 2007.

Photo par : Ducati Corse

“Mais ensuite, quand j’ai commencé à piloter une MotoGP là-bas, ça a commencé à devenir un peu plus amusant”, Stoner a continué. « Nous essayons de créer de l’adhérence partout où nous le pouvons. […] Essayer de trouver du grip sur la piste, surtout avec les pneus usés, m’a rappelé mes jours de courses sur dirt track, où je devais trouver du grip et bien gérer les accélérations.

« Un nouvel amour » pour Phillip Island

« Quand j’y suis allé en MotoGP, j’ai découvert un nouvel amour pour les lieux et j’ai réussi à trouver des différences dans les sections qui font un peu peur. J’essayais d’être le plus en sécurité possible pour moi-même et, ce faisant, j’ai gagné du temps. Il me semble donc que j’ai trouvé quelque chose sur ce circuit où d’autres ont parfois du mal et ça m’a aidé à être un peu au-dessus des autres. C’était vraiment cool d’obtenir cela sur cette piste où tout le monde veut gagner.

En 2007, Casey Stoner arrive en Australie après avoir déjà remporté le titre, trois semaines plus tôt au Japon. C’est là qu’il remporte sa première victoire à Phillip Island, devenant ainsi le premier Australien à s’yimposer depuis Mick Doohan.

“Nous ne nous attendions pas vraiment à remporter le titre au Japon”, a-t-il admis. « Nous nous attendions à aller à Phillip Island et à y faire le travail, mais finalement, c’était vraiment bien de réduire la pression en allant à Phillip Island. Je n’ai probablement été frappé par le titre qu’à la fin de la saison, car j’ai toujours eu le sentiment que j’avais encore du travail à faire, j’ai continué à enchaîner les courses jusqu’à la fin de la saison.

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Lorsque Casey Stoner arrivait au GP d’Australie 2007, il venait de célébrer son premier titre.

Photo par : Ducati Corse

« Mais c’était quand même bien d’aller à Phillip Island l’esprit libre. Cela m’a ouvert les yeux sur l’endroit. Quand on y va avec de la pression, c’est un peu comme avoir des œillères et qu’on ne pouvait pas profiter et apprécier les lieux. Mais y aller en 2007 avec un peu moins de pression pour performer et obtenir un résultat, c’était vraiment génial. le week-end − c’est probablement le premier week-end MotoGP que j’ai vraiment apprécié ! C’était fantastique, le soutien que nous avons reçu était tout simplement incroyable.

« De 2007, je n’y garde que de très bons souvenirs. En gros, à partir du moment où j’ai piloté une MotoGP là-bas, j’en suis tombé amoureux. » Stoner a conclu. Deux ans après ce premier succès, le GP d’Australie signe son retour à la victoire après plusieurs mois d’absence pour cause de problèmes de santé. En 2011, c’est là qu’il a également célébré son deuxième titre dans la liesse générale, le jour même de son anniversaire.

En fait, après ce premier succès à Phillip Island, Stoner y est tout simplement resté invaincu jusqu’à sa retraite en 2012… Lui qui y était auparavant mal à l’aise a vu son nom donné au virage 3, sans doute le plus difficile à contrôler, où se trouvaient les MotoGP surpuissantes, qui , à l’époque, déjà dépassées les 250 km/h, sont poussées vers l’océan. Le glissement d’un Stoner en parfaite maîtrise dans cette section reste encore aujourd’hui un exemple pour de nombreux pilotes.

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Casey Stoner au GP d’Australie 2011.

Photo par : Médias Repsol

 
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