Les Bleuets connaissent leurs adversaires dès la phase de poules des Jeux Olympiques de Paris. Vainqueur ce jeudi de l’Indonésie (0-1), la Guinée rejoint les Bleuets de Thierry Henry, ainsi que la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis.
Les membres du groupe A de la phase de poules des Jeux Olympiques de Paris sont désormais connus. Si la France de Thierry Henry connaissait l’identité de deux adversaires, en l’occurrence la Nouvelle-Zélande et les Etats-Unis, le dernier membre se faisait attendre. Il aura fallu attendre ce jeudi, et l’opposition entre la Guinée et l’Indonésie à Clairefontaine pour déterminer le futur adversaire des Bleuets.
Grâce à leur victoire étriquée 0-1, les jeunes Guinéens ont validé leur ticket pour les Jeux Olympiques. C’est la première fois que la Guinée disputera cette compétition depuis 1968 au Mexique. Avant la demi-heure de jeu, Ilaix Moriba, ancien joueur du Barça et désormais à Getafe, ouvrait le score sur penalty. Emmenée par l’ancien attaquant Kaba Diawara (joué par l’OM et le PSG), la sélection africaine aurait pu faire le break à la 76e minute, mais Algassime Bah a raté son penalty. La France et la Guinée croiseront le fer le 27 juillet à Nice. En 1968, les deux sélections s’étaient déjà affrontées, et les Tricolores s’étaient imposés 3-1 lors des phases de poules.
“Nous sommes là pour créer l’histoire”
Présent devant les médias une fois la qualification assurée, le sélectionneur https://twitter.com/Joueurs_GN/status/1788601197336707468 a tenu à rendre hommage aux joueurs qui ont pu prendre part à ce match : « Il faut qu’on en profite, on a parcouru un long chemin. Il faut rendre hommage aux gars qui ont réussi à se libérer, ça n’a pas été facile. On a beaucoup travaillé pour les avoir, ils ont réussi à déjouer un peu les clubs pour venir jouer ce match. Bravo à eux et à tout le monde.
Conscient de l’énorme travail effectué, celui qui occupe le banc du Syli U23 ne souhaite pas voir son équipe faire de la figuration en France : « Cela fera deux fois que la Guinée participe aux JO, nous allons essayer d’y aller. là pour aller le plus loin possible. Avec cette génération, nous sommes ici pour créer l’histoire, et je pense que nous le faisons.
