Kenny Atkinson s’inspirera de moments passés avec les Warriors et les Blues. • Basket USA

Kenny Atkinson s’inspirera de moments passés avec les Warriors et les Blues. • Basket USA
Kenny Atkinson s’inspirera de moments passés avec les Warriors et les Blues. • Basket USA

Avec 308 matches gérés entre 2016 et 2020 sur le banc de Brooklyn, Kenny Atkinsoncontrairement à JJ Redick, Charles Lee ou Jordi Fernandez, n’est pas un nouveau venu sur les bancs NBA. En enfilant ce costume, il le sait donc, et forcément, le technicien va profiter de cette première expérience pour entrer dans la seconde.

Mais aussi ses dernières positions. Il a en effet passé trois saisons aux côtés de Steve Kerr à Golden State, ainsi qu’un été et les Jeux Olympiques avec l’équipe de France et Vincent Collet.

«Je peux certainement approfondir cela» confirme le nouvel entraîneur des Cavaliers. « Chez les Warriors, nous avons joué avec deux intérieurs : Kevon Looney et Draymond Green. Je ne dis pas que ce sont Jarrett Allen et Evan Mobley, mais il y a des choses à faire. Nous avons également parlé de mon expérience avec la France et de la manière d’aborder les changements en défense. C’est différent en NBA. Je peux aussi m’appuyer sur cette expérience. »

Ne vous limitez pas au pick-and-roll

Les systèmes et principes de jeu des Warriors sont-ils applicables à Cleveland ? “Nous avons les joueurs pour ça, même si c’est aussi propre aux Warriors”répond le technicien, en référence à une action typique où Stephen Curry et Klay Thompson se faisaient écran, tandis que Draymond Green avait le ballon au poteau bas. « Nous avons fait quelques analyses sur ce sujet, il faut voir comment ça évolue et voir ce qui colle à notre équipe. »

L’idée de s’inspirer de l’attaque de Golden State, qui a fait les beaux jours de la franchise pendant une décennie et qui sera « réformée » cette année, séduit aussi bien Kenny Atkinson que Donovan Mitchell. Il ne faut cependant pas oublier l’essentiel : défendre dur, ce qui reste l’identité des Cavaliers, et garder de la variété en attaque.

“J’adore le pick-and-roll, c’est essentiel en NBA, mais je pense qu’il faut un meilleur équilibre” précise le coach. « Pénétrer et passer, espacer. N’attendez pas seulement les dix dernières secondes pour jouer au pick-and-roll. Nous l’utiliserons, c’est sûr, mais ce sera une pièce du puzzle. Il y a d’autres choses à faire. Écrans loin du ballon. On peut couper comme à l’époque. Le jeu évolue. Le ballon bouge, les joueurs aussi. Il y a le pick-and-roll et les espaces, mais aussi plein d’autres choses à faire. C’est surtout une question de variété. »

 
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