Il se passe des choses à Washington

Il y a des transformations qui fonctionnent, et il y a aussi des transformations qui ne fonctionnent pas du tout.


Publié à 1h37

Mis à jour à 7h00

Au milieu des années 1990, par exemple, KISS a essayé de jouer du grunge sur un album que personne n’a jamais voulu écouter, y compris les membres de KISS eux-mêmes. Plus près de nous, il existe un club de football en plein air qui a consterné toute une génération en changeant de nom et de logo.

Le Washington Football Club a également connu de nombreuses transformations au fil des années, toujours avec peu de succès. Mais cela est sur le point de changer.

Tout commence par le haut, comme nous l’avons déjà établi, et pendant très longtemps, le management à Washington a été embourbé dans un mélange de médiocrité et d’humour involontaire, souvent à cause du propriétaire Daniel Snyder, qui pouvait faire ressembler Jeffrey Loria et David Samson. bons les gars.

Après on ne sait combien de scandales, Snyder a dû se décider à vendre le club à l’été 2023. Comme par hasard, l’équipe va beaucoup mieux depuis, et d’ailleurs, voici les Commandants – on finira par s’habituer à ce nom – occupe la tête de leur division, avec un étonnant bilan de 3-1.

Qui aurait pu prédire cela ? Personne, entre autres parce que cette équipe n’a rien fait de bon depuis sa dernière victoire au Super Bowl, en 1992. Depuis ce sacre, les Redskins-Commanders n’ont participé qu’à sept reprises aux playoffs, et leur dernière victoire en série date retour à 2005. Même les Jets de New York ont ​​trouvé un moyen d’être moins mauvais que cela.

S’il y a enfin de la lumière, c’est d’abord parce que les Commanders ont trouvé un quarterback qui sait lancer le ballon, ce qui est toujours utile. Mesdames et messieurs, rencontrez Jayden Daniels, un pimpant jeune de 23 ans qui ressemble déjà à la recrue de l’année.

Il y a notamment cette statistique qui veut tout dire : en quatre matchs, les Commandants n’ont dû botter que quatre fois. C’est sans doute parce que Daniels, deuxième choix lors du dernier repêchage, est capable de faire avancer ses troupes, lui qui complète 82,1% de ses passes cette saison.

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PHOTO ROSS D. FRANKLIN, ARCHIVES ASSOCIED PRESS

Jayden Daniels, quart-arrière des Commanders de Washington

Notre sens critique légendaire nous empêche de nous laisser emporter, et les plus cyniques diront aussi que les Commanders n’ont battu personne de sérieux, et cela ne changera pas dimanche car ils accueilleront les Cleveland Browns, une équipe qui n’a pas été sérieuse. depuis 1964.

Mais qu’importe, car finalement, il se passe des choses à Washington, un club qui, comme les Cowboys ou les Raiders ou les Dolphins, tente depuis trop longtemps de retrouver la magie d’antan. Leurs fans peuvent vivre d’espoir, et y a-t-il quelque chose de plus beau que l’espoir, à part peut-être l’amour et les poches de pizza ?

Il ne reste plus que deux équipes invaincues, les Chiefs de Kansas City et les Vikings du Minnesota. Dans le cas des Chiefs, ce n’est pas si surprenant, eux qui sont les champions en titre, mais qui devront désormais affronter la vie sans Rashee Rice, leur meilleur receveur, absent du match depuis au moins quatre semaines (et probablement plus) en raison à une blessure au genou.

C’est beaucoup plus surprenant dans le cas des Vikings, qui se remettent à peine d’une saison de 7-10.

La pré-saison des Vikings a débuté avec le genre d’optimisme débridé que l’on retrouve seulement lors d’un tournoi de golf canadien en septembre, mais rapidement, les plus enthousiastes ont été déçus lorsque le quart-arrière JJ McCarthy s’est révélé perdu pour la saison en raison d’une blessure au genou.

Les Vikings ont donc fait venir Sam Darnold, et voilà que cet ancien joueur des Jets se retrouve déjà avec 11 passes de touchdown à son palmarès, un record parmi les quarterbacks de la NFL.

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PHOTO MATT LUDTKE, ARCHIVES PRESSE ASSOCIÉE

Sam Darnold, quart-arrière des Vikings du Minnesota

On pourrait passer au moins trois heures à essayer d’expliquer pourquoi Darnold est soudainement devenu si bon, mais la seule explication possible est très simple : il ne joue plus pour les Jets.

Vous l’aurez bien sûr compris, la boîte courriel déborde, alors c’est parti tout de suite avec ces quelques vers de poésie, de JF Leclerc de Gatineau : « De la mort des Expos aux Raiders, la lente agonie, je paie une rente à Dame Mélancolie. »

Un autre lecteur, anonyme celui-là, nous explique que les déboires du Canadien l’ont amené ici. « Après 30 ans de reconstruction, je me tourne vers le football. »

Bienvenue parmi nous.

On va avoir un autre grand menu foot en fin de semaine, et à ce sujet, il serait sans doute temps d’aller faire quelques pronostics et remplir le frigo, car il n’y a rien de pire dans la vie que de se rendre compte à la mi-temps qu’il y a il ne reste plus de salsa pour les nachos.

Alors, les Jets iront à Londres pour faire rire les Anglais et affronter les Vikings, les Bills iront à Houston pour affronter les Texans, et puis enfin, LE match du week-end, celui présenté en soirée dimanche, avec le Des Cowboys qui rendront visite aux Steelers à Pittsburgh, une rivalité dont on ne se lasse jamais.

Ce sont des moments comme celui-ci qui rendent la vie digne d’être vécue.

 
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