Mathieu Cataford s’attend à une grosse année puisque Rimouski accueillera la Coupe Memorial et il a les yeux rivés sur son rêve de participer au Championnat mondial junior après avoir été invité au camp d’été avec trois autres Québécois.
Joueur par excellence de la saison dernière dans la LHJMQ, il vivra également un grand moment lors de son retour dimanche à Halifax, où il a disputé ses trois premières saisons sur le circuit.
« J’avais hâte de jouer ce match depuis longtemps. Halifax a été une grande organisation et une grande ville avec de grands partisans. J’ai vraiment de bons souvenirs et de bons mots. Ça va être un peu émouvant, mais j’ai hâte”, a-t-il déclaré à l’émission. 5 à 7.
Maintenant sous l’uniforme de l’Océanic, le centre de 19 ans continue de s’acclimater à son environnement et dit, entre autres, travailler à développer une alchimie avec ses coéquipiers. Rimouski a perdu ses deux premiers matchs avant de dominer Gatineau 7-4 samedi dernier et Cataford compte 5 points.
« On a montré de belles choses offensivement depuis le début en marquant 10 buts (tous lors des deux derniers duels, NDLR). C’est plus défensivement qu’il va falloir travailler quelques trucs. Avec le talent qui est dans le vestiaire, on n’a pas peur de pouvoir rebondir. »
Cataford, qui a inscrit 40 buts et 50 passes décisives en 65 matchs la saison dernière, revient de son premier camp professionnel avec les Golden Knights de Vegas, qui l’ont repêché au troisième tour en 2023.
« Ce fut une très belle expérience. L’année dernière, j’étais blessé et je n’ai pas pu participer. Mais cette année, ça a commencé avec trois matches de rookies à Los Angeles, je pense que j’ai fait de très bons matches. Dans le camp principal avec les joueurs de la LNH, j’ai vraiment vu une différence avec les meilleurs joueurs du monde. J’ai vraiment apprécié mon match préparatoire à Vegas contre les Kings. »
« Ils voudraient que je prenne de la masse musculaire. Je ne pense pas que je sois un petit joueur, mais à 5’11 et 193 livres dans la LNH, c’est un peu le cas, surtout dans une organisation qui compte de gros joueurs lourds. Ils veulent aussi que j’améliore ma vitesse. Ils sont toujours satisfaits du développement que j’ai réalisé au cours des deux dernières années, mais il y a encore place à progrès», a ajouté celui qui a apprécié ses échanges avec Dominique Ducharme et Nicolas Roy, deux Québécois qui l’ont bien compris. accueilli à Vegas.
