Nolann Le Garrec, de retour sur « ses terres » à Vannes

Nolann Le Garrec, de retour sur « ses terres » à Vannes
Nolann Le Garrec, de retour sur « ses terres » à Vannes

Étincelant patron d’un Racing 92 bien pâle, le demi de mêlée Nolann Le Garrec prépare samedi un match plein d’émotion pour la 5e journée de Top 14 à Vannes, “son club préféré” où il a fait ses premiers pas et où son père Goulven est entraîneur adjoint.

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Déambulant sur la pelouse du stade Rabine, lors d’un match de Top 14 contre Vannes, devant sa famille et ses proches, «C’est un peu un rêve d’enfant et un défi»a admis le N.9 en conférence de presse mardi. « J’ai quitté la maison, j’avais alors quatorze ans. Pouvoir retourner sur mes terres, entre guillemets, est une chose exceptionnelle » a-t-il souligné.
Un retour virtuel au berceau pour Nolann le Garrec, devenu professionnel au Racing 92, mais «presque né » au Rugby Club de Vannes.

« Mon père était entraîneur, j’avais deux, trois ans » se souvient avec émotion l’international de 22 ans (5 sélections). « J’étais dans les vestiaires au bord du terrain. C’était encore en Fédérale 2, pour montrer le chemin parcouru.»
Ayant atteint la Pro D2 en 2016, Vannes a ensuite arraché son ticket pour le Top 14 en battant Grenoble en finale la saison dernière. Un match que Nolann Le Garrec n’a pas manqué, dans les tribunes du stade Ernest-Wallon de Toulouse ce jour-là pour assister à cette ascension historique, la première de l’histoire du club.
Devenu l’un des meilleurs demis de mêlée français, au point d’espérer rejouer dans le XV de France en novembre, le gamin qui jouait au ballon à Vannes est resté très proche de son père Goulven, aujourd’hui en charge des « compétences ». (exercices de gestuelle) du club breton, et qui n’a pas souhaité s’exprimer avant ce duel familial.
« C’est particulier parce que je parle beaucoup de rugby avec mon père après chaque match » témoigne le joueur. Les deux hommes se sont rappelés dimanche soir pour discuter de leur rencontre de la veille, mais “on sait que cette semaine est un peu particulière, on en joue aussi un peu”, précise-t-il, assurant qu’aucun appel téléphonique n’est prévu avant samedi.

Supporter attentif du RC Vannes, détonateur d’un Racing 92 atone et cantonné à une médiocre 12e place après quatre journées (trois défaites, une seule victoire), se sait attendu sur ses terres.
“Ils m’ont vu grandir, donc évidemment ils connaîtront mes qualités”, il croit. “Mais c’est une équipe dont je n’ai pas raté un match depuis peut-être cinq ou six ans, donc je connais aussi bien tous les joueurs devant”, il prévient.
Pas question pour autant de se laisser submerger par les émotions, face à un promu qui a déjà fait tomber Lyon dans son antre, et qui a affronté Toulon pendant 60 minutes la semaine dernière.
“C’est notre métier aujourd’hui, chaque week-end, on joue contre des amis, on joue contre des ex-coachs, futurs coachs, ex-partenaires”, explique le demi de mêlée, qui cite l’exemple de son partenaire, l’ouvreur international anglais Owen Farrell.

“Je pense que dans ces matches, on utilise nos émotions pour gagner quelques pour cent sur notre performance.”

“Il a joué avec et contre son père (Andy, actuel sélectionneur de l’Irlande et ancien joueur, ndlr), de nombreuses fois et à des niveaux d’enjeu encore plus élevés”, remarque-t-il.
Lors de la 4ème journée, il s’est lui-même retrouvé face à La Rochelle, dont il portera le maillot la saison prochaine. Pas de quoi déstabiliser le buteur, auteur de tous les points de son équipe, sans pouvoir empêcher la défaite des Franciliens (17-16).
“Je pense que dans ces matches-là, on utilise nos émotions pour gagner quelques pour cent sur notre performance”, note Nolann Le Garrec, qui prévient ses proches : « Cette semaine, je ne serai pas supporter. Je serai un compétiteur et j’ai hâte de montrer mon meilleur visage”, conclut-il.

 
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