« Nous devons progresser dans de nombreux domaines »

« Nous devons progresser dans de nombreux domaines »
« Nous devons progresser dans de nombreux domaines »

Stade Rennais – Monaco / Stéphan : « Il faut progresser dans de nombreux domaines »

A deux jours de la réception monégasque, Julien Stéphan s’est présenté en conférence de presse.

Monaco en Ligue des Champions : Hier, j’ai vu un match de water-polo. Je n’ai rien à apprendre du match d’hier. Mais nous l’avons beaucoup regardé, analysé. C’est certainement l’équipe la plus dimensionnée sur le plan athlétique en terme de puissance, une équipe qui anime beaucoup à l’intérieur du jeu, avec des attaquants qui combinent, attaquent dans la profondeur. C’est une équipe complète de Ligue des Champions, un adversaire très fort. Certes, il y aura de la fatigue pour ceux qui ont joué 90 minutes (mercredi soir). Ils ont pas mal de bons joueurs sur le banc, c’est un groupe riche et important, ils ont la possibilité de faire beaucoup de rotations. Mais ils sont rentrés tard, ils n’ont que trois jours pour préparer le match de samedi, on ne va pas s’en plaindre.

Travail de la semaine : Beaucoup de choses. Nous avons réalisé deux longues critiques vidéo à partir de vendredi. Pas grand-chose travaillé dans notre jeu, il faut le dire. Nos lâchers de ballon n’étaient pas bons, le contrôle n’était pas suffisant, nous avons mal exploité les ballons récupérés. Il faudra faire beaucoup mieux contre Monaco.

Niveau technique ou tactique énergivore : Certainement un peu des deux. Les demandes de pression génèrent de la fatigue. Mais en vidéo, nous leur avons montré tous les ballons récupérés dans les 30 m adverses, et que nous avons mal utilisés. Ce sont des délais de décision très courts, et cela est lié à nos choix techniques. Nous devons progresser dans de nombreux domaines. Nous n’avons pas été suffisamment efficaces à cet égard.

Intégrer les recrues contre Monaco : Oui, et si je ne l’ai pas fait jusqu’à présent, ce n’est pas par plaisir mais souvent par contraintes. Soit pour des blessures, soit pour d’autres raisons pas toujours communiquées comme les naissances, qui m’ont obligé à faire des choix juste avant les rencontres. Les joueurs ne sont pas non plus dans une forme optimale avec des préparations tronquées qui rattrapent leur retard. Contre Monaco, il y en aura davantage.

Ahamada et James : Naouirou est arrivé en toute fin de mercato avec une préparation tronquée et très peu de temps de jeu en préparation. Jayjay n’est pas la même chose. Il y a pas mal de monde dans ce secteur du gaming, il faut toujours faire des choix. Après le match de Lens il y a 12 jours, la paire Matusiwa-Santamaria avait charmé tout le monde et était obligée de se poser. Vous avez écrit ça il y a 12 jours et aujourd’hui vous me demandez pourquoi il n’y en a pas d’autres qui ont joué (rires). Glen (Kamara) avait déjà joué au départ, et il reste deux autres joueurs. Si je les enlève, vous allez me dire « contre Lens, ils étaient super forts tous les deux, pourquoi les as-tu sortis ? « . C’est la réalité de la gestion d’une main-d’œuvre.

Faye : Il fait partie de ces joueurs avec 15 et 10 minutes de préparation avec l’équipe première du Barça, puis qui sont partis avec le Sénégal en sélection tout en étant sortis deux fois de la feuille de match, ne pouvant pas terminer son entraînement avec nous et rattraper l’équipe. . retard dans la préparation. C’est un joueur qu’on ne peut condamner sur son premier match et sa première action (ayant mené au but du 3-0 pour le PSG, ndlr). Il a de très bonnes qualités athlétiques, une bonne qualité de pied pour faire ressortir les ballons, de la personnalité aussi. Jouer son premier ballon comme ça peut affecter mentalement un joueur derrière, ce n’était pas son cas, ou alors il ne l’a pas montré. Il va falloir le mettre en situation pour l’évaluer.

Gomez : Il s’est arrêté un petit moment. Avant Paris, il n’avait pas fait une séance et demie. Là, il n’a pas fait une semaine complète même si nous avons poussé le nombre de séances. 70% ou 80%, pourrait-il vous le dire, mais de toute façon ça augmente.

Truffert : Je ne veux pas l’individualiser. Nous l’avons dit aux joueurs, l’utilisation de nos pistons n’est pas suffisante mais uniquement à cause des pistons. Parce que nous n’utilisons pas suffisamment nos atouts. Nous avons communiqué à ce sujet. Ils ont un volume systolique important, offrent de nombreuses solutions, et de ce fait, leur utilisation est décevante, insuffisante. Cela fait partie du travail que nous avons entrepris pour mieux les utiliser. Il y a une vraie différence entre entrer dans un match et le commencer. Petit « Nagi », on croit en lui, en ses qualités. Une grosse blessure l’a obligé à rester sur le banc de touche pendant un moment mais j’ai confiance en lui comme j’ai beaucoup confiance en Adri, et j’espère qu’ils se tireront tous les deux le plus possible.

La clé contre Monaco : Il y en a plusieurs. Résister à l’intensité est essentiel. C’est une équipe très puissante, très intense, il va falloir exister là-dedans. Je ne vais pas tout vous donner, mais j’en ai au moins 4 en tête. Nous sommes tous conscients au club qu’il faut faire mieux. Nous savons que nous avons un adversaire très fort, que nous avons connu un début de saison très difficile. Cependant, nous ne sommes pas derniers avec 5 points de retard. Nous savons que nous devons faire mieux, déjà en termes de contenu ;

Échanges avec la famille Pinault : La pression est permanente mais pas inhérente à Rennes. Nous sommes dans un environnement et nous faisons un métier où la pression existe au quotidien. Ensuite, il y a la manière dont nous l’absorbons, la manière dont nous le gérons. Ils veulent faire une bonne saison, chercher des solutions pour que nous progressions et nous améliorions. Nous sommes tous dans cet objectif, de performance, d’exigence. Pour le moment nous ne sommes pas suffisamment satisfaits de ce que nous faisons. Nous partageons tous cette idée.

 
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