Patrick Roy compare Jean-Gabriel Pageau à Guy Carbonneau

Patrick Roy compare Jean-Gabriel Pageau à Guy Carbonneau
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ELMONT | Face à une équipe qui excelle dans la possession de la rondelle, qui attaque sans relâche et qui est difficile à affronter, la meilleure stratégie demeure de l’empêcher de toucher la rondelle et de s’assurer qu’elle reste à 200 pieds du filet que l’on défend. Cela semble simple comme ça, mais c’est loin d’être le cas.

Le contrôle de la rondelle contribue grandement au succès dans le cercle d’engagement. De ce côté-là, Jean-Gabriel Pageau fumait tout simplement.

L’attaquant québécois a remporté 19 de ses 23 duels (83%). Contre Jordan Staal, un centre qui n’est pas né récemment et dont la réputation s’est en partie bâtie sur les mises en jeu, Pageau a été pratiquement parfait (huit sur neuf, 89%).

Sautant toujours sur la glace avec beaucoup de détermination, son trio a été la bougie d’allumage de son équipe et il a marqué le deuxième but des siens, lors d’un avantage numérique.

Interrogé par le Journal de Montréal – le seul média québécois présent à Long Island pour ce quatrième match – qui demandait si Pageau n’était pas son obscur guerrier, Roy a fait une comparaison intéressante.

«Le Guy Carbonneau de l’époque?», a-t-il demandé. C’est exactement le rôle qu’il joue avec nous.

“Il est excellent lors des mises en jeu”, a-t-il poursuivi. Depuis qu’ils étaient ensemble [Anders] Lee, [Pierre] Lui et Engvall jouent du gros hockey pour notre équipe. Ils sont souvent confrontés à la meilleure ligne adverse et trouvent le moyen de performer à un niveau élevé.

Il lui suffira de bloquer les tirs en se jetant de tout son long devant les défenseurs adverses et la ressemblance n’en sera que plus frappante.

“Je suis fier de ce groupe”

D’ailleurs, selon les statistiques compilées par les assistants de Roy, les Islanders ont eu la possession de la rondelle sur le territoire des Hurricanes pendant plus de cinq minutes pour un deuxième match consécutif. Contre une équipe dont la moyenne de la saison est inférieure à cinq minutes, cela mérite d’être mentionné.

« Cela nous a permis de contrôler un peu plus le match et de fatiguer l’adversaire. Tout cela nous a permis de profiter de certaines situations de jeu», a mentionné l’entraîneur-chef des Islanders.

Roy est un entraîneur exigeant. Tout comme lorsqu’il portait ses grosses jambières de gardien, il n’accepte pas les demi-mesures de la part de ceux qui défendent la même cause que lui. Sauf que lorsqu’ils s’investissent au point d’en rester bouche bée, il est le premier à leur donner une tape dans le dos.

“Les gens n’imaginent pas à quel point je suis fier de ce groupe, de la façon dont les gars se comportent et travaillent”, a déclaré Roy de l’autre côté de la ligne. Et c’est le cas depuis le début de cette série.

Les Islanders n’ont pas eu de chance lors des trois premiers matchs. Même s’ils avaient réalisé deux bons matchs et demi sur trois, les Hurricanes, plus opportunistes, étaient sortis vainqueurs de chacun des trois premiers chocs.

 
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