Et deux qui font… 48 ! En dévoilant ces dernières heures les noms des surfeurs choisis pour bénéficier des mystérieuses places « d’universalité », l’International Surfing Association (ISA) a complété la liste des 48 qualifiés – 24 hommes et 24 femmes – pour les épreuves de surf de la Jeux Olympiques de Paris 2024. On connaît désormais Tous ceux qui vivront les puissants tubes de la célèbre vague polynésienne de Teahupo’o, du 27 juillet au 5 août, médailles olympiques en jeu.
A l’issue des Mondiaux ISA en mars dernier, seules quatre places restaient vacantes. Deux quotas « supplémentaires » étaient réservés à un surfeur japonais et à un surfeur américain, après la première place de leur nation respective aux classements masculin et féminin des Mondiaux ISA 2022. Sans surprise, les deux sésames ont été attribués à Connor O’Leary, qui avait troqué la bannière australienne contre celle japonaise (le pays de sa mère) ces derniers mois, et à l’actuelle leader du CT Caitlin Simmers, en vertu de sa carrière (2e ) au Tahiti Pro 2023.
Cette semaine, l’ISA a enfin dévoilé l’identité des deux heureux gagnants des places « universalité », destinées à un surfeur originaire d’un « petit » pays, avec parmi les critères d’éligibilité d’avoir terminé dans le top 50 de l’ISA 2023 ou 2024. Des mondes. Conditions réunies par le surfeur salvadorien Bryan Perez (23 ans), invité lors des deux dernières étapes du CT disputées dans son pays en 2022 et 2023 (17e à chaque fois) – qui se remet d’une blessure au genou qui l’a privé des derniers Mondiaux. -, et la jeune surfeuse nicaraguayenne Candelaria Resano (17 ans), 3ème des Mondiaux ISA Junior en 2023. Tous deux ont participé en juillet dernier, à un camp d’entraînement à Teahupo’o, qui a validé leur capacité à surfer la vague en compétition.
Candelaria Resano.
ISA/Pablo Jiménez
Remplacements d’Ado et Mignot
A Teahupo’o cet été, le Brésil, qui a cartonné avec le maximum de qualifiés possibles (six), sera la nation la mieux représentée devant les Etats-Unis (cinq), la France, le Japon et l’Australie (quatre).
Dans les rangs français, outre les quatre qualifiés (Johanne Defay, Vahine Fierro, Kauli Vaast, Joan Duru), la porte des JO n’est pas totalement fermée à deux autres Français. Marco Mignot et Pauline Ado ont, en effet, hérité du statut de remplaçants. Il compensera un éventuel retrait de Duru (mais pas de Vaast, qui serait remplacé par l’Espagnol Gonzalo Gutierrez). Elle remplacera Fierro si le Polynésien venait à renoncer (mais pas Defay, dont la place serait prise par la Costaricaine Leilani McGonagle).
