Il s’agit du vingtième homicide en Guyane depuis le 1er janvier. Les faits se sont déroulés sur le territoire de Papaïchton. La victime présumée est un ressortissant brésilien. L’épouse du défunt a lancé un appel à la solidarité pour rapatrier le corps au Brésil.
C’est le site brésilien https://lpmnews.com qui l’a révélé jeudi : un mineur d’or illégal brésilien de 51 ans a perdu la vie en Guyane, à proximité du site « Papa Xitom », « touché par un coup de feu ». sur les côtes», précise le site, qui affiche une photo floue de la victime présumée, sans donner plus de précisions sur les circonstances du décès.
Nous avons pu constater ce décès. Selon nos informations, le meurtre présumé a eu lieu mardi 23 avril, dans une zone d’orpaillage illégale de la commune de Papaïchton. Contacté en début d’après-midi, le procureur de la République, Yves Le Clair, ne nous a pas encore répondu. On sait déjà que c’est la Section de recherches de la gendarmerie qui est impliquée dans ce type d’affaires.
Selon le site brésilien, l’épouse du défunt « cherche désespérément des moyens financiers pour rapatrier le corps au Brésil, où vit la famille de la victime ». L’épouse du défunt a précisé que le coût estimé pour le transport du cadavre vers le Brésil via Paramaribo a dépassé douze mille euros. La famille et les amis de cet orpailleur se mobilisent.
Le rapatriement du corps devrait être retardé par les nécessités de l’enquête : en effet, lors des meurtres en forêt dans le monde de l’orpaillage clandestin, lorsqu’un cadavre est retrouvé, il est soit transporté à Cayenne en vue d’une autopsie, soit le médecin légiste se rend sur place pour effectuer ces relevés, de manière plus sommaire dans ce dernier cas.
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