Suite aux sanctions prononcées contre l’USM Alger par la Confédération africaine de football (CAF), la Fédération algérienne de football (FAF), en la personne de son président Walid Sadi, a déployé d’importants moyens.
Mercredi, trois jours après l’annulation de la demi-finale aller de la Coupe de la CAF entre l’USM Alger et la RS Berkane, la CAF a rendu son verdict. Pour avoir changé le maillot des Berkanis à leur insu, en retirant la carte de Maroc Englobant le Sahara occidental, Source d’affrontements à l’arrivée des joueurs à l’aéroport d’Alger Houari Boumédiène, le club usmiste a été déclaré perdant sur tapis vert (3-0).
La FAF attaque la CAF avec une armée d’avocats
En scrutin ultra défavorable donc avant le retour incandescent dimanche au Maroc, qui aura bel et bien lieu, et ce, malgré
premières rumeurs de boycott, les usmistes peuvent compter sur le soutien indéfectible du FAF et de son président Walid Sadi. En effet, selon les informations de La Gazette du Fennec, le patron du football algérien s’est rendu jeudi, avec une armée de cinq avocats spécialisés, à Lausanne, en Suisse, pour porter plainte auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS). Cette démarche s’accompagne d’une plainte adressée à la Commission d’Éthique de la FIFA.
Selon la même Source, le dirigeant de 44 ans a notamment attaqué la CAF pour avoir violé son règlement concernant les maillots et équipements, qui ne doit pas contenir de message politique (mais que la CAF a validé en début de saison). L’homme fort du football algérien a également reproché à l’instance présidée par Patrice Motsepe d’avoir ignoré les lettres dans lesquelles elle était interrogée sur les textes qui motivaient l’autorisation du maillot de la RSB ainsi que la victoire sur tapis vert. . Une chose est sûre, cette affaire est loin d’avoir livré son lot de rebondissements.
