L’arbitrage français est en crise, et les semaines qui passent n’arrangent rien. Jeudi 25 avril, au lendemain d’une prestation extrêmement critiquée lors de OM – OGC Nice (2-2), Jérémie Pignard a appris qu’il ne dirigerait pas, comme initialement prévu, le prochain match de Ligue 1 entre le Stade Rennais et le Stade Brestois (dimanche 5 17h00).
Benoît Bastien le remplacera en raison de deux décisions controversées, un carton rouge litigieux délivré à Faris Moumbagna d’abord, puis un penalty généreux pour une faute sur Leonardo Balerdi.
« Nous devons mettre fin à la culture du déni »
« Nous devons mettre fin à la culture du déninoter dans les colonnes de L’équipe Éric Borghini, président de la commission fédérale des arbitres. Il faut reconnaître quand il y a des erreurs d’arbitrage. Même s’il ne s’agit pas pour l’arbitre de se flageller immédiatement après le match. »
Face à ces erreurs qui s’accumulent, Borghini assure avoir » a demandé à Antony Gautier de réfléchir aux modalités des débriefings hebdomadaires avec la presse. Dès que les conditions seront réunies, nous le ferons. Cela répond à un besoin et est de nature à clarifier les choses et à les calmer. Sur le principe, Antony Gautier est d’accord ».
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Selon Le Parisien ces justifications après chaque match pourraient même être généralisées avant la fin de la saison.