« Le moins de mal possible », Élisabeth Badinter donne de ses nouvelles depuis la mort de son célèbre mari

« Le moins de mal possible », Élisabeth Badinter donne de ses nouvelles depuis la mort de son célèbre mari
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Ils formèrent un couple uni pendant près de cinquante ans. En 1966, Élisabeth Bleustein-Blanchet épouse Robert Badinter. Déjà réputé comme avocat, ce dernier avait divorcé un an plus tôt de l’actrice Anne Vernon, avec qui il a été marié pendant huit ansde 1957 à 1965.

Avec sa seconde épouse, celle qui sera le plus grand défenseur de l’abolition de la peine de mort aura trois enfants : Judith, Simon et Benjamin.

Grande figure de la seconde moitié du XXe siècle, Robert Badinter a tiré sa révérence le 9 février 2024, à l’âge de 95 ans. Près de trois mois après sa disparition, Élisabeth Badinter a rendu sa première apparition dans les médias. Ce jeudi 25 avril, le philosophe était en effet l’invité du Excellent entretien sur France Inter pour parler de son nouveau travail Messieurs, encore un effortpublié chez Flammarion.

Un livre dans lequel elle évoque notamment son constat de la baisse de la natalité en France. Face à Léa Salamé et Nicolas Demorand, la grande spécialiste du XVIIIe siècle s’explique ainsi : « Ce qui m’a poussé à écrire quelque chose très vite, c’est que je sentais un réel danger pour les libertés des femmes, pour le contrôle de leur corps. (…) Si le taux de natalité continue de baisser au rythme que nous avons observé entre 2010 et aujourd’hui, je pense que nous finirions par faire pression sur eux.»

Élisabeth Badinter : «On oublie vite aujourd’hui»

Lors de cet entretien, Élisabeth Badinter a également évoqué l’absence de son illustre mari, assurant qu’elle « le moins de mal possible ». La femme de lettres a confié son émotion face à la ferveur populaire suscitée par la disparition de son maridéclarant avoir reçu « des messages longs, souvent très émouvants, bouleversants ».

Elle se confie également être surpris par les réactions des gens : « Je l’ai reçu avec une forme d’étonnement et surtout avec gratitude. (…) Ce qui était stupéfiant, c’était que tant de gens se souvenaient de ce qu’il avait fait. On oublie vite aujourd’hui. Mais les grands hommes, comme Robert Badinter, ne sont pas oubliés.

 
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