La flamme olympique est en Loire-Atlantique le Le 5 juin prochain. Depuis les Sables-d’Olonne en Vendée, elle passera par Basse-Goulaine, Vertou, Saint-Sébastien, le pays d’Ancenis pour terminer par le point culminant de la journée : La Baule. La Baule : ville étape. Cela signifie qu’en plus de la flamme, à la fin de la course, il y aura la cérémonie officielle de laallumer le chaudron.
4,4 kilomètres en seulement une heure
18h18 : heure de début du Sporting tennis club avec le relais collectif de la Fédération Française de Tennis qui a notamment choisi Jo-Wilfried Tsonga porter la flamme sur 400 mètres. Puis à partir du Place des Palmiers aux Salines, lieu de la cérémonie finale, 25 porteurs de flammes se relayeront tous les 200 mètres. Parmi eux, cinq Bâlois ont été retenus : Édouard Roger-Vasselin, Ceuzinha Gomes Sa, Roger-Yves Bost, Sophie Moniotte et Sébastien Rogues, tous placés sous le capitanat de Claudine Contoz, récente championne du monde senior de tennis.
Un parcours en grande partie en front de mer
Une grande partie du parcours est situé sur le remblai, « les porteurs de flammes côté plage vers le Pouliguen, les spectateurs de l’autre côté du terre-plein côté bâtiment » détaillé Marc Fourny responsable du département des sports.
40 000 spectateurs
19h20 : l’arrivée Place des Salines, avec l’allumage cérémoniel de la vasque. Si 40 000 spectateurs au total sont attendus sur le parcours, les jauge pour cette fan-zone avec écran géant et animations se déroule à 10 000. Attention, prévenez la mairie, à 17h tout sera fermé. “Si vous êtes sur la plage à cette heure-là, vous ne pourrez pas remonter tout de suite à moins de faire le tour des environs.”
Tireurs d’élite, démineurs, GIGN
Car au-delà de l’événement sportif et populaire, c’est bel et bien une organisation soudée. Avant tout, en termes de sécurité. Sécurité co-organisée par la préfecture, Paris 2024 et la municipalité. La Baule sous haute protection ce 5 juin avec des tireurs d’élite, de la démineursLE GIGN, l’escorte de gendarmes, de la police nationaux, voire des motards armés de la police municipale.
Un convoi de 45 véhicules « comme une bulle hermétique »
« Il faut imaginer ce convoi de 45 véhicules, étiré sur un kilomètre, pour encercler la flamme et son porteur. Un peu comme une bulle hermétique. Vous pourrez voir le porteur de la flamme sans jamais pouvoir le toucher. » résume Christophe Mathieu, adjoint au maire.
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20 heures : la flamme sera réencapsulée avec ses cartouches de gaz, le chaudron éteint, le convoi repartira dans la nuit pour sa prochaine étape : Vannes dans le Morbihan.
La Baule a payé 60 000 euros
Contrairement à la Vendée, la Loire-Atlantique a refusé de mettre la main à la poche : 180 000 euros par ticket d’entrée et par département pour le privilège d’accueillir la flamme. Les villes candidates sur les 44 ont donc contribué, La Baule étant la ville hôte, seule à verser 60 000 euros.
Le jeu en vaut la chandelle, « c’est la meilleure campagne de communication que l’on puisse se permettre en termes d’attractivité touristique » explique Laurence Briand, adjointe au maire chargée du développement économique et du tourisme. » D’autant que les images exclusives tournées par France Télé de cette flamme dans la baie de La Baule nous seront alors accessibles gratuitement.« . La fenêtre est chic.
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En espérant maintenant qu’il n’y a plus de problème, “on va suivre de près ce qui se passera depuis Marseille le 8 mai, on n’a pas de plan B mais on saura s’adapter” promettent encore les élus.