ce qu’il faut retenir de la publication des comptes 2022-2023 par la DNCG

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Un déficit structurel énorme, mais réduit

44 millions : c’est le déficit hors transferts des Girondins. C’est énorme, d’autant plus compte tenu des revenus modérés à ce niveau et de l’aide à la relégation de 7 millions d’euros reçue. Parmi les 40 clubs de Ligue 1 et de Ligue 2, seuls trois clubs (Nice, Paris SG et Lyon) font moins bien. Il est toutefois réduit par rapport à la saison 2020-2021, la première de Gérard Lopez à la tête, en Ligue 1 (73 millions d’euros).

Le poids principal reste la masse salariale : même réduite de 65 millions d’euros à 56 millions en 2021-2022 puis 42 millions d’euros après la descente en Ligue 2, elle reste bien au-dessus de Saint-Etienne (27 millions d’euros). ‘euros) et Metz (21 millions d’euros) et le 13ème de France dont Ligue 1. Il est supérieur rien qu’en chiffre d’affaires (32 millions d’euros).

Les « autres charges » (24 millions d’euros) et honoraires d’agent (3,5 millions d’euros) constituent également des records pour la Ligue 2 quand les revenus de sponsoring et de journée de match (environ 9,08 millions d’euros) sont inférieurs à ceux des Stéphanois (9,9 millions d’euros) et Messins (9,6 millions d’euros).

Selon nos informations, le déséquilibre reste fort cette saison avec des recettes (droits TV inclus) autour de 18 millions d’euros pour une masse salariale encore réduite mais qui reste autour de 36 millions d’euros.

DOCUMENT DNCG/LFP

Transferts et apport des actionnaires pour rester à flot

Malgré ce déficit record pour la Ligue 2, les Girondins affichent un résultat net positif de 19,2 millions d’euros. Ils le doivent au produit des transferts et à l’abandon des dettes de King Street et de Fortress.

Si l’on ne prend pas en compte le transfert de Bakwa et Mwanga à Strasbourg (pour une somme d’environ 20 millions d’euros pour les deux joueurs), les ventes de l’été 2002 de Sékou Mara et Hwang Ui-Jo sont incluses. , Jean Onana ainsi que la participation aux bénéfices sur le transfert d’Aurélien Tchouaméni de Monaco au Real Madrid. Au total, ils ont rapporté 35 millions d’euros. Les deux fonds d’investissement ont cédé 31 millions d’euros (lire ci-dessous).

Pour permettre au club de fonctionner, Gérard Lopez, propriétaire à 99,9% via sa société Jogo Bonito, a apporté des apports au compte courant d’actionnaire. Entre le 1er juillet 2022 et le 20 juin 2023, ceux-ci se sont élevés à 45 millions d’euros.

Moins de dettes financières

C’est l’un des points qui ont permis aux Girondins de se sauver in extremis à l’été 2022 grâce à un avis favorable du CNOSF suivi de la FFF : la réduction de la dette financière envers King Street et Fortress. Ils avaient notamment accepté de « renoncer » à la moitié de leur cotisation. Ils avaient récupéré le bénéfice du transfert de Jules Koundé du FC Séville au FC Barcelone et une partie est revenue à Jogo Bonito. Avec le remboursement du club, cette dette est passée, au bilan, de 53 millions d’euros au 30 juin 2022 à 6,9 millions d’euros un an plus tard.

Il pourrait encore bondir dans les semaines à venir. Pour faire face au nouveau lourd déficit structurel de la saison en cours et contribuer à financer la prochaine, Gérard Lopez, qui a dû retourner à la cagnotte depuis deux mois pour des raisons de trésorerie et éviter des cessations de paiements, espère finaliser rapidement un prêt.

 
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