Incendie du 21 mars | Quarante millions pour réparer les dégâts causés au stade olympique

(Québec) Le coût de l’incendie du Stade olympique du 21 mars est élevé. Québec accorde au Parc olympique une subvention d’un montant maximum de 40 millions de dollars pour décontaminer et réparer les installations.

Le conseil des ministres du gouvernement Legault a adopté un décret en ce sens, document publié ce mercredi dans la Gazette officielle du Québec.

Même si l’incendie n’a fait aucun blessé et n’a pas mis en danger les structures du Stade olympique, il a causé “des dégâts importants dus à l’infiltration abondante de fumées nocives et à l’arrosage par les pompiers afin d’éteindre l’incendie”, a souligné le Parc olympique après les épreuves.

L’Institut national du sport (INS) du Québec, le centre sportif du Stade olympique et les étages de location de la Tour de Montréal ont depuis été fermés et le demeureront pendant environ six mois.

Le Parc olympique précisait le 3 avril que « plus de 275 personnes travaillent sans relâche pour évaluer, décontaminer et nettoyer les 67 000 m^⁠2 affecté. Toutes les équipes sont mobilisées pour sécuriser le site, réaliser des études de qualité de l’air, entreprendre des travaux de nettoyage, de déblaiement et de décontamination des suies.

Le Québec paiera la facture. Selon le décret, la ministre du Tourisme, Caroline Proulx, est « autorisée à verser à la Société de développement et de mise en valeur du ParcOlympique une subvention d’un montant maximum de 40 000 000 $, au cours de l’exercice financier 2023-2024, pour la réalisation de travaux de décontamination et de réparation consécutifs à l’incendie du 21 mars 2024.

Quarante millions de dollars, c’est l’équivalent du coût de construction d’une école primaire de taille moyenne.

Selon l’Unité des incendies criminels du Service de police de la ville de Montréal (SPVM), à qui l’enquête a été confiée sur cet incendie, l’incendie a été provoqué par « l’action humaine ».

«Cependant, à ce stade, il n’a pas été déterminé s’il s’agit d’un geste accidentel ou intentionnel», indiquait au début du mois Jean-Pierre Brabant, porte-parole du SPVM. C’est ce que nous tenterons de déterminer au cours de l’enquête qui est toujours en cours. »

L’incendie s’est déclaré dans la nuit, du côté sud-est du mât du Stade. La presse a précisé au début du mois que l’incendie avait démarré dans une zone abritant une “piscine miroir”, fermée pendant l’hiver. Cependant, cet endroit est en partie couvert par un toit où viennent se réfugier des sans-abri, avons-nous ajouté. Pour se réchauffer, l’un d’eux aurait allumé un feu qui se serait ensuite propagé dans la fibre de verre contenue dans une structure, toujours selon les informations obtenues par La presse.

Avec Simon Drouin, La presse