défilé des associations sur le thème des Jeux Olympiques

Toute la semaine, la 7ème édition des Journées Polynésiennes du Handicap rassemble 24 associations autour d’une parade, d’ateliers et de job dating pour parler de réinsertion professionnelle. Le sport sera également au rendez-vous avec des courses de va’a et de canoë à voile.

La joie et la bonne humeur se lisaient sur les visages des personnes handicapées rassemblées à Aorai Tinihau pour une journée festive.

Hier, c’est dans un esprit sportif et convivial qu’ils ont participé à des compétitions sportives traditionnelles. Le handicap et la distance ne sont pas un obstacle. Les associations de la péninsule n’ont pas hésité à faire le déplacement. L’occasion de « mettre en valeur les savoir-faire de chacun » explique Maimiti Fanaura, directrice de l’établissement Ueue Aaroha.

Nous devons montrer la valeur de nos personnes handicapées parce qu’elles ont de la valeur entre leurs mains.

Maimiti Fanaura, directrice de l’Ueue Te Aaroha

“Nous sommes donc venus avec toutes nos productions de la péninsule et nous travaillons surtout tout ce qui est en nacre.” Le slogan de l’établissement Ueue Aaroha est aussi J’ai un handicap et donc.

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« Nous sommes venus avec toutes nos productions de la péninsule et nous travaillons surtout avec tout ce qui est en nacre » précisent les responsables de l’établissement Ueue Aaroha.

©P.1ère

Une différence qui doit être un atout pour le centre Maimiti Fanaura : « Malgré notre relocalisation dans la péninsule, nous avons quand même réussi à intégrer une vingtaine de personnes handicapées et pas seulement en stage mais en CDI. C’est notre combat quotidien pour pouvoir les intégrer socialement mais aussi professionnellement.

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24 associations participent à ces 7èmes Journées Polynésiennes du Handicap.

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Stand artisanal, atelier graphisme et sport, tout a été pensé pour faire de ces Journées Polynésiennes du Handicap une célébration de la vie, un moment de regroupement et d’échange entre les 24 associations qui composent la fédération Te Niu O Te Huma. Mateata Mahaga, coordinatrice à l’institut médico-éducatif d’insertion : « Cela permet aussi à ces enfants de vivre un événement privilégié avec d’autres jeunes de tous horizons. C’est très festif et ça leur permet vraiment d’aller vers les autres, non ne serait-ce que pour croiser leur regard ou leur sourire, de l’un à l’autre, et voir que nous ne sommes pas seuls dans notre handicap.

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Vendredi, une course de mobilité en solo et en duo sera organisée, sur une distance de 3 kilomètres, entre la mairie de Pirae et le parc Aorai Tinihau.

©P.1ère

La fête se termine vendredi. A cette occasion, une course de mobilité en solo et en duo sera organisée, sur une distance de 3 kilomètres, entre la mairie de Pirae et le parc Aorai Tinihau.

 
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