La sœur et l’épouse d’Alon ont été prises en otage le 7 octobre 2023 par le Hamas. Sa femme a depuis été libérée, mais sa sœur est toujours détenue à Gaza. Aux côtés d’autres familles concernées, Alon se mobilise pour faire de la libération des captifs la priorité absolue.
Carmel, la sœur d’Alon, est professeur de yoga. Enfermée dans l’enclave palestinienne, elle continue de pratiquer avec d’autres otages désormais libres. Ses postures, confient-ils, leur permettaient de tenir le coup. Par solidarité, les femmes qui réclament sa libération se retrouvent régulièrement pour une séance de yoga. Alon rejoint le groupe quand il a le temps. C’est une chose rare, car il multiplie les rencontres avec des représentants politiques israéliens et étrangers en vue d’un accord de libération. Le temps presse, car chaque minute supplémentaire de captivité pourrait mettre la vie de sa sœur en danger. En raison de ses grands-parents allemands, Carmel a la double nationalité. Sa famille a ainsi pu rencontrer les autorités allemandes. Le sort des otages occupe Alon à tel point qu’il n’a pas encore pu faire le deuil de sa mère, abattue par balle le 7 octobre. Son obsession : libérer les Israéliens retenus à Gaza.
Manifestations, rencontres avec des politiques, Ruby est aussi de tous les rassemblements sur la « place des otages » à Tel-Aviv. Comme Alon, son fils Itay a la double nationalité israélienne et allemande. La famille du militaire vit dans l’angoisse depuis son enlèvement à la frontière, attendant désespérément un signe de vie de sa part.
