La commission juridique de la LFP propose une médiation, le club « ravi », le joueur refuse

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Le capitaine de l'équipe de France réclame 55 millions d'euros de bonus et salaires impayés suite à son départ du PSG l'été dernier.

Mbappé/PSG, nouvel épisode. Et pas le dernier. Accusant le club de la capitale de divers maux et réclamant 55 M€ de bonus après son départ l'été dernier, Kylian Mbappé a saisi en août dernier la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP) pour régler son litige financier avec le PSG. Les deux avocats des deux parties se sont rencontrés ce mercredi devant ladite commission, avec l'espoir, dans le camp du joueur, que celle-ci demande au champion de France de payer la somme précédemment évoquée. Il n'en a rien été. La commission juridique de la LFP estime que les deux camps doivent trouver un accord par le biais d'une médiation.

Une décision qui n’est pas sans «réjouir«Les décideurs parisiens.»C'est une défaite pour Mbappé», nous confie une Source proche du club. A noter que la commission juridique de la Ligue de football professionnel aurait pu considérer que le PSG était dans son droit et ainsi rejeter toute la faute sur le joueur. Ce n’est pas le cas. Elle considère toutefois que Mbappé doit bel et bien honorer au moins une partie de son engagement oral envers le club. Reste à savoir à quel niveau. Une certitude : Kylian Mbappé pourrait refuser cette médiation. Et c’est ce qu’il a fait, comme le rapporteAFP. Informations qui Le Figaro est en mesure de confirmer. Et maintenant ? L’UEFA n’est pas en mesure de trancher. La FIFA non plus. L’affaire devrait donc être réglée devant les prud’hommes. La LFP statuera également vendredi après le refus de « KM » mais n’a pas «d'autorité contraignante».

Accord de gentleman

Les origines de ce conflit remontent à l’été 2023, lorsque Kylian Mbappé avait refusé d’exercer son option pour la saison 2024-25. L’ancien joueur de Monaco avait été licencié par la direction parisienne avant la paix des braves, le 12 août 2023, lors d’une réunion entre Mbappé, Nasser Al-Khelaïfi, Luis Campos et Luis Enrique. Un accord avait été scellé, permettant au joueur de revenir sur les terrains, avec plusieurs options pour la fin de la saison écoulée, en cas de transfert (si « KM » avait finalement activé son option pour 2024-25) ou de départ sans indemnité de transfert. Accord évoqué par le capitaine des Bleus lui-même début 2024 devant la presse, alors que son avenir était encore indécis : «Je n’ai pas fait de choix. Mais avec l’accord que j’ai passé avec le président cet été, quelle que soit la décision, nous avons réussi à protéger toutes les parties et la sérénité du club pour les défis à venir. C’est le plus important.

Depuis, le camp de Mbappé assure que le PSG n'a pas tenu ses engagements, en termes de temps de jeu par exemple, accuse le club de divers mauvais traitements et se cache derrière le fait qu'aucun avenant n'a été signé, alors que le club prétend que c'est Mbappé qui n'a pas voulu signer l'avenant et qu'il s'agissait donc d'un « accord ».accord de gentleman».

Le droit du travail doit s'appliquer.

Delphine Verheyden, l'avocate de Kylian Mbappé

Il a également été question d'une offre de 200 millions d'euros de la part de Liverpool à l'été 2022. L'équipe de ce mercredi. Le PSG dément, promettant que la seule offre ferme a été soumise (et acceptée) par un club saoudien à l'été 2023.De plus, Liverpool n’a jamais eu cet argent.“, nous dit-on, une Source précisant également que Mbappé a profité de l'audience du jour pour, via ses représentants, attribuer au moins en partie ses “performances” des derniers mois et son niveau actuel à ce conflit.

Delphine Verheyden, l'avocate de Mbappé, est sortie du silence en fin de journée. Des propos rapportés par Le monde : «Mon client souhaite simplement que son travail soit rémunéré à ce stade, comme cela devrait être le cas pour tout autre joueur dans sa situation, et pour tout salarié ayant terminé son CDD. Nous avons un salarié en CDD qui va au bout de son contrat, à qui l’employeur dit : « Tu vas ailleurs, je ne te paie pas le travail que tu as effectué. » Le droit du travail doit s’appliquer. Ce n’est qu’en dernier recours que nous serions amenés à saisir les prud’hommes et les juridictions pénales, si les droits du joueur n’étaient pas reconnus par sa Ligue.« Des versions divergentes pour un dossier qui ne valorise personne. Et ce n'est pas fini.

VOIR AUSSI – Ligue des Nations : Dans les coulisses de la victoire des Bleus face à la Belgique (2-0)


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