Examen de la fusée | Gagner ou développer ? – .

« Dobes. »


Publié hier à 16h41

Jean-François Houle n’hésite pas une seconde : le joueur qui l’a le plus impressionné cette saison dans son développement avec le Rocket est le gardien recrue tchèque.

Le nom du geôlier quitte les lèvres du coach alors que le son de la question n’a même pas fini de résonner sur les murs de la salle de conférence de la Place Bell. Les médias y étaient rassemblés pendant plus de trois heures lors de l’évaluation de l’équipe dimanche matin.

« De la façon dont il a commencé, ce n’était pas facile, ajoute rapidement Houle. Il a montré beaucoup de caractère pour récupérer. C’est la position la plus difficile au hockey. Faire ce qu’il a fait est quelque chose, ce n’est pas une blague. »

Jusqu’au 7 décembre, Jakub Dobeš a enregistré un bilan de 3-5-2, une moyenne de buts alloués de 4,51 et une efficacité de .864.

Après 51 matchs, il a chuté sa moyenne à 2,93 et ​​son pourcentage d’arrêts à 0,906, réalisant une fiche de 24-18-6.

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PHOTO CHRISTINNE MUSCHI, ARCHIVES DE LA PRESSE CANADIENNE

Après un début de saison difficile, Jakub Dobeš a su rebondir.

Houle donne ici crédit à son entraîneur des gardiens, Marco Marciano. C’est d’ailleurs à lui que fait référence le principal intéressé.

Le premier mois et demi n’a pas été très bon. J’étais une recrue dans une jeune équipe, et ça arrive. J’en parlais à Marco : je ne suis pas déçu que cela soit arrivé. J’en suis fier. C’était bien pour moi d’apprendre à travers cette période difficile. Ma carrière est encore très jeune. Je dois passer par ce processus.

Jakub Dobés

Ses progrès ont également été remarqués par ses coéquipiers, notamment celui qui était son colocataire en début de saison : Logan Mailloux.

« Il est devenu l’un des meilleurs gardiens de la AHL à la fin de la saison », assure le défenseur, qui est rapidement devenu l’un de ses bons amis.

«Il jouera certainement dans la LNH très bientôt», a déclaré Lias Andersson.

Sur l’importance de gagner des saisons

“J’étais une recrue dans une jeune équipe”, a déclaré Dobeš. Ces huit mots simples reflètent à eux seuls la réalité du Rocket 2023-2024 et, en quelque sorte, celle de jouer dans la AHL.

Le mandat de Houle et de l’organisation des clubs fermes du Canadien, une équipe en reconstruction qui plus est, consiste à développer les jeunes espoirs de l’organisation en joueurs de la LNH.

D’autre part, avec le succès que connaît l’équipe en termes d’affluence à la Place Bell, il devient également essentiel d’en faire une équipe compétitive qui aspire à participer aux séries éliminatoires. Ce que le Rocket n’a pas réussi à faire cette saison.

“Je suis d’accord, c’est très important de faire des saisons gagnantes ici pour garder nos supporters”, a répondu l’entraîneur lorsqu’un collègue lui a souligné la question de cette dualité.

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PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Brandon Gignac célèbre un but marqué lors d’un match le 29 mars.

« C’est important d’avoir un bon produit sur la glace, mais aussi de développer les jeunes en ayant de bons vétérans qui peuvent vous aider à gagner. Il est parfois difficile de concilier les deux. Il faut trouver le bon vétéran. »

Souvent, dans la AHL, vous avez plusieurs vétérans qui réfléchissent encore un peu à leur carrière. Ils ne sont pas à l’âge où ils pensent à aider les jeunes. Cela peut faire mal.

Jean-François Houle

Sans nommer personne, il prend l’exemple d’un joueur qui cherche à accumuler des minutes sur le jeu de puissance, et ne comprend pas pourquoi c’est plutôt la recrue qui obtient ce temps de jeu juteux.

« Nous sommes une ligue de développement. Nous voulons faire des joueurs de la Ligue nationale. Le vétéran de 28, 30 ans n’est peut-être plus là dans sa carrière. »

« Ici, nous accordons la priorité aux jeunes »

On va citer ici Tobie Paquette-Bisson, mais pas parce que le chapeau lui va bien. C’est en fait tout le contraire.

On en parle plutôt parce qu’il a ouvertement critiqué l’organisation après la défaite qui a éliminé le Rocket, vendredi soir. Selon le journaliste Anthony Marcotte de BPM Sports, Paquette-Bisson a reproché aux hautes autorités d’avoir priorisé le développement des jeunes joueurs en faisant jouer 10 recrues pour ce match crucial contre Belleville, alors que des vétérans en bonne santé auraient pu contribuer au succès immédiat de l’équipe. Il n’en veut pas à son entraîneur-chef, qui n’a de toute façon pas toujours le choix final des joueurs sur son banc.

Dimanche, le défenseur a révélé – en souriant – qu’il avait depuis reçu une « tape sur les doigts ».

«Je vais faire attention à ce que je dis», souligne-t-il. C’est difficile de ne pas participer aux séries éliminatoires. On a bossé toute l’année, les gars ensemble. Il faut qu’ils reviennent, les jeunes, on donne la priorité aux jeunes ici. Ce n’est rien contre eux, ils ont fait du très bon travail, ils ont été incroyables. Je parlais davantage pour les gars qui ne jouaient pas. Je me sentais mal pour eux. LE [Arnaud] Durandeau, le [Olivier] Galipeau qui s’en sortait très bien. »

D’autant qu’en soi, une qualification pour les séries aurait été une belle opportunité de contribuer au développement des espoirs.

«C’est ennuyeux» de ne pas avoir vécu cette «expérience», concède Jean-François Houle.

Mais l’entraîneur rappelle que l’enchaînement des matches joués principalement depuis l’arrivée de David Reinbacher, il y a un mois, a permis de jouer “un hockey intense et important”, ce qui a été “bénéfique” pour l’organisation des “jeunes joueurs”.

Au-delà de la victoire, c’est avant tout sur cela que sera jugé le travail des entraîneurs du Rocket.

« Se développer pour la LNH est important pour l’organisation, réitère Houle. Mais évoluer dans la victoire est beaucoup plus facile, et c’est mieux que se développer dans la défaite. »

 
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