Bastogne-Liège | Le risque d’EF Education-Cannondale est payant

Bastogne-Liège | Le risque d’EF Education-Cannondale est payant
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L’Australienne Grace Brown (FDJ-Suez) a remporté Liège-Bastogne-Liège au sprint devant les stars du peloton, dimanche en Belgique. Autre membre de l’échappée du jour, la Néo-Zélandaise Kim Cadzow, sixième du jour, a pu compter sur l’aide de ses coéquipières québécoises Magdeleine Vallières et Clara Émond d’EF Education-Cannondale avant de prendre le large.

Brown a remporté le premier monument de sa carrière devant l’Italienne et récente vainqueur du Tour des Flandres, Elisa Longo Borghini (Lidl – Trek) et la Néerlandaise Demi Vollering (SD Worx-ProTime), deux fois titrée à Liège-Bastogne-Liège. Un exploit encore plus remarquable pour Brown qui a failli chuter à la sortie d’un rond-point dans les derniers kilomètres avant de puiser dans ses réserves et de reprendre la tête.

Simone Boilard (Uno-X Mobility), Vallières et Émond ont tous franchi la ligne d’arrivée dans un groupe de 25 coureurs pour terminer la journée en 26e34e et 37e places avec un retard de 2 minutes sur le gagnant. Olivia Baril (Movistar) a terminé à 96 anse rang (+9 min 42 s)

Cadzow, 21 ans, s’est échappé du peloton principal avec deux autres coureurs à environ 100 kilomètres de l’arrivée. Le groupe de tête s’est élargi à neuf coureurs qui ont porté leur avance à 3 minutes sur le peloton. C’est finalement l’équipe Lidl – Trek qui a pris les choses en main pour revenir sur les fuyards tandis que devant, Elise Chabbey (Canyon-SRAM) et Grace Brown se sont mises au travail. Cadzow s’est détachée à plusieurs reprises, mais elle a pu rester dans le groupe jusqu’au retour des favoris au kilomètre 8.

«C’était un peu risqué, mais c’était notre stratégie de la faire avancer dès le départ», a admis Clara Émond, ajoutant que Vallières a aidé à positionner Cadzow pour qu’elle puisse sauter dans l’échappée. « L’équipe est contente, car nous visions un top 10 ou un top 15, donc l’objectif a été atteint. Sur des projets personnels. J’aurais aimé pouvoir suivre les meilleurs devant, mais bon, c’est la semaine prochaine sur la Vuelta (le Tour d’Espagne) que je pourrai vraiment tester mes jambes. »

Simone Boilard est également restée un peu sur sa faim.

« C’est le cumul des 12 ascensions qui rend la course si difficile. Pour l’instant, je n’ai tout simplement pas les jambes nécessaires pour figurer parmi les dix premiers mondiaux. […] (Finir dans ce groupe), c’est ce que je vaux en ce moment. C’était une journée décente. Ce printemps, ce sont toutes des courses que je fais pour la première fois, donc c’est de l’apprentissage et des découvertes. J’aurais aimé avoir un plus gros résultat sur le papier, mais j’ai quand même été régulier, sauf aux Strade Bianche et au Tour des Flandres. J’ai montré que j’étais juste derrière les meilleurs. »

Émond, Vallières et Baril devraient tous être au départ du Tour d’Espagne qui débute le 28 avril à Valence, tandis que Boilard prendra une pause de trois semaines du circuit de compétition afin de s’entraîner en altitude.

 
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