Le séduisant Tom Dolan ouvre la voie

Le séduisant Tom Dolan ouvre la voie
Le
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      Tom
      Dolan
      ouvre
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L’Irlandais Tom Dolan (Smurfit Kappa-Kingspan), après avoir dépassé les îles Sisargas, se dirigeait vers Royan. 370 milles étaient à avaler.

Les îles Sisargas, aérodromes d’oiseaux marins situés au nord de la sinistre Côte de la Mort, étaient le passage obligé ce lundi pour les 36 concurrents des 55et édition de la Solitaire du Figaro. Tom Dolan (Smurfit Kappa-Kingspan), l’Irlandais volant, les double le premier à 15h19, son spi rentrant dans son puits. 18 minutes plus tard, il est suivi par Alexis Thomas (Wings of the Ocean). Gaston Morvan (Région Bretagne-CMB Performance), à ​​sa queue à 29 minutes.

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Ce passage du sprint intermédiaire a attribué 5, 3 et 1 minutes aux trois premières. Le reste de la troupe emmenée par Charlotte Yven (Skipper Macif 2023) allait saluer les rochers avec un écart important et exponentiel. Élodie Bonafous (Quéguiner-La Vie en Rose) par exemple, elle qui avait vu passer une baleine à proximité de son frêle esquif, était en 11et position à plus de 10 milles derrière. Et que dire du leader du classement général provisoire, Basile Bourgnon (Edenred) relégué à plus de 15 milles. Impossible de le faire, mais dès le départ, il avait fermé l’écurie une fois les chevaux en fuite. Camille Bertel (Cap Ingelec) fermant la marche à près de 30 milles

Sur cette deuxième étape, 150 milles ont été parcourus depuis le départ de Gijón dimanche après-midi. Tom Dolan s’est montré léger avant de saluer les îlots espagnols : « Le vent s’est calmé et la mer s’est formée, c’est un peu embêtant car le bateau bouge dans tous les sens. Il y a donc du boulot. Le moral est au top. J’espère que le passage des îles se passera bien et qu’il n’y aura pas de tampons. Je suis prêt à repartir à fond vers Royan. Il faudra s’éloigner des côtes espagnoles pour trouver du vent clair en allant au large. Chercher aussi un peu plus de courbure dans la dorsale. Ensuite, il faudra bien écouter la météo et bien l’étudier pour l’arrivée finale. Je ne vais pas regarder dans le rétroviseur. Évidemment, je vais contrôler mes adversaires mais il faut regarder devant. Je vais bien manger après les îles. Ce sera un petit cadeau pour moi-même. »

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Gaston Morvan, fin tacticien, s’était ressaisi lors du passage du front dépressionnaire tôt ce matin : « J’avais initialement l’idée de m’éloigner le plus possible des côtes espagnoles. Au début, ce n’était pas terrible et ça a finalement basculé dans le bon sens. Le vent est rentré pour moi et j’ai progressé toute la nuit plus vite que les autres. On revient sur les deux bateaux partis. La mer est énorme et croisée et c’est dur de faire avancer le bateau. Mais pour l’instant, tout se passe bien sous spi. J’ai réussi à faire des siestes de 5 minutes même s’il faut être à la barre. On voit la différence quand les skippers sont à la barre, le pilote automatique n’ayant pas les mêmes performances. Mais je suis content d’être un peu devant avec des écarts importants derrière. Mais la route est encore longue, d’autant que la remontée ne sera pas simple. Avec des trajectoires différentes pour ceux qui tenteront de revenir. »

Les conditions météo pour la traversée du golfe de Gascogne d’ouest en est prévoient un vent dominant de nord-ouest avec une moyenne de 15 nœuds. Les premiers concurrents devraient ainsi arriver devant le port de Royan mercredi en début d’après-midi.

 
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