« On a gagné la Coupe de France, pas facilement non plus ! – .

« On a gagné la Coupe de France, pas facilement non plus ! – .
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La JDA Dijon n’est plus qu’à un match de soulever un trophée : la Coupe de France de basket. Pour ce faire, il faudra battre la SIG Strasbourg, samedi 27 avril 2024, à Paris-Bercy. Finale de Coupe de France, la rencontre rappelle des souvenirs aux supporters de Jeanne. En 2006, la JDA s’impose face à Orléans, remportant le seul titre de son histoire dans cette compétition. Une équipe coachée par Jacques Monclar, avec des noms qui résonnent : Laurent Sciarra, Mario Bennett, Ali Bouziane, TJ Lux… entre autres ! Et présidé par Michel Renault, à la tête du club pendant 17 ans, entre 1998 et 2015. L’ancien président, presque 80 ans aujourd’hui, toujours actif comme promoteur immobilier, nous reçoit dans son bureau et ouvre la boîte à souvenirs pour France Bleu Bourgogne.

France Bleu Bourgogne – Quel est votre souvenir le plus marquant de cette finale remportée en 2006 ?

Michel Renault – Satisfaction. La finale reste encore un souvenir important. Nous avions encore Jacques Monclar, notre entraîneur, qui avait à l’époque fait appel au meneur de jeu Laurent Sciarra. Nous avions une équipe de joueurs soudés. « Vato » Natsvlishvili, TJ Lux, Bennett, Monnet, Bouziane… et on a gagné la Coupe de France, pas facilement non plus, on n’a marqué que 66 points et on en a quand même pris 58. C’est un excellent souvenir, c’était le premier trophée de Coupe de France , ce qui n’a plus été le cas depuis.

En 17 ans de présidence de la JDA, quel regard portez-vous sur cette victoire en Coupe de France ?

Immédiatement après la semaine des As (l’ancêtre de la Leaders Cup, remportée à Mulhouse en 2004, ndlr), qui était le premier trophée. Avec une ambiance particulière car on a eu trois matches (Villeurbanne, Nancy, Le Mans) gagnés par deux points, un vrai suspense.

Après, la Coupe de France. Normalement, nous aurions dû être battus à Angers par Gravelines (en quarts) ou par Pau (en mi-temps). Tout était possible !

La fête de l’après-victoire est entrée dans l’histoire dans la mémoire des supporters !

La fête au Palais des sports… un traiteur était prévu pour 300-400 personnes, nous nous sommes retrouvés avec 600 ! Il y avait une ambiance très tardive. Les supporters sont arrivés les premiers en train. Ensuite, nous avons récupéré les joueurs, nous les avons présentés, avec la coupe bien sûr, à ceux qui étaient là, dont de nombreux bénévoles.

Nous avions un partenariat avec la SNCF. Le réalisateur, très sportif et rugbyman, nous a proposé un TGV complet, gratuit, pour amener les spectateurs. Un TGV, plus quelques véhicules. Il y avait une ambiance extraordinaire.

Un pronostic sur la finale de cette année, JDA Dijon – SIG Strasbourg ?

Strasbourg a été battu il y a trois semaines à Dijon. Ils voudront certainement riposter. Mais je pense qu’on a les moyens de gagner la finale, il faut que la JDA soit capable de gagner.

Aujourd’hui, continuez-vous à suivre les résultats du club ?

Oh oui ! Je suis régulièrement. Cette année, c’est un peu compliqué. Il y a eu des blessures, le changement d’entraîneur, ça m’a surpris parce que lui (Nenad Markovic, ndlr), n’était pas si grave. Laurent Legname, qui venait d’être viré de Gravelines, est revenu à Dijon, il était parti à Bourg-en-Bresse, c’est toujours compliqué. Entre vous et moi, je ne suis pas sûr qu’il sera encore là l’année prochaine. Certains managers souhaitent un autre manager, à un niveau supérieur. Mais pour avoir le niveau supérieur, il faut payer, et avoir des joueurs d’un autre niveau.

Parmi les joueurs de l’effectif actuel, Jacques Alingué a effectué son premier passage à Dijon sous votre présidence, en 2014 ?

C’est Jean-Louis Borg qui l’a trouvé ! Il a beaucoup progressé depuis, il a fait de la musculation, il a été bien encadré, il s’est pris dans le jeu. Et puis quand tu joues avec un leader comme Holston, qui te sert bien, c’est plus facile.

En effet, David Holston, le leader et capitaine emblématique, est arrivé quelques mois après votre départ…

Il est venu puis est parti pour la Turquie. Comme on ne le payait pas là-bas, après neuf mois de retour en France, son agent l’a renvoyé à Dijon. A l’époque, il était encore jeune, il n’avait pas la maturité qu’il a aujourd’hui. Son agent a dit qu’il avait bien joué, mais qu’il n’avait pas la stature qu’il a aujourd’hui.

Aujourd’hui, Holston est toujours la pièce maîtresse. Le problème c’est qu’il a 38 ans. L’année prochaine, s’ils veulent le conserver, il faudra le préserver. Il joue ses matchs le samedi, il ne joue ni dimanche ni lundi. Il doit physiquement pouvoir récupérer. Le problème du sport, et notamment du basket, c’est la récupération, c’est intensif maintenant.

JDA Dijon devient JDA Bourgogne Dijon, un groupe, avec des vignobles, des restaurants, ce n’est plus que du basket. Comment voyez-vous l’évolution du club depuis votre départ ?

Je ne regarde que le plan sportif. Le plan de développement n’est pas mon problème.

Vous, président, n’auriez-vous pas fait ça ?

Non, je n’avais pas les moyens financiers pour le faire, et une toute autre activité professionnelle.

La finale 2006 à revoir en intégralité

ORLÉANS – DIJON (BASKETBALL : FINALE DE LA COUPE DE FRANCE 2006 : MATCH COMPLET)

 
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