Katoto, Geyoro, Majri… quel bilan pour les Bleus après le festival OL-PSG ? – .

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La discussion finale a été aussi joyeuse que cette demi-finale aller de Ligue des champions était physiquement éprouvante. Dans les couloirs du Groupama Stadium, où l’OL vient de renverser le PSG (3-2), deux des adjoints d’Hervé Renard, Laurent Bonadéi et David Ducci, se sont entretenus avec deux des 14 internationales françaises impliquées dans la rencontre du soir, Griedge Mbock et Sakina Karchaoui. . Notamment pour avoir des nouvelles d’organisations secouées par un scénario fou.

Parmi les joueurs touchés, Mbock, sorti dès la 53e minute de jeu pour des douleurs aux adducteurs. Du côté du PSG, Grace Geyoro a terminé la rencontre à genoux. Le capitaine s’est livré à plusieurs duels difficiles et a boité un peu avant de monter dans le bus. «Je me sentais un peu fatigué», a résumé Jocelyn Prêcheur en conférence de presse. Ce sera plus important à Paris qu’à Lyon, puisqu’une telle victoire permet souvent de mieux digérer.

Les envoyés spéciaux du sélectionneur français ont en tout cas pu jauger le niveau de leurs joueurs, à trois mois du début des JO de Paris. Marie-Antoinette Katoto a forcément retenu leur attention. L’attaquante du PSG a inscrit un doublé, raté de peu un ballon du 3-0 et fait preuve d’une immense combativité avant d’être remplacée à la 76e minute. Si les Parisiennes ont reculé après cette sortie, ce n’est pas dû au hasard. C’est « LA » Française en forme.

Majri, une merveille de but pour rappeler que ça peut peser

Toujours à Paris, on notera la bonne prestation de Sandy Baltimore, décisive avec ses dribbles. Au ballottage pour une place aux JO, l’attaquante a montré ses qualités de percussionniste. Capitaine courage, Grace Geyoro a longtemps régné sur l’entrejeu avant de connaître un écart énorme comme ses coéquipières. Finalement, malgré des ischio-jambiers fragiles, Élisa de Almeida a tenu sa place. Dans les buts, Constance Picaud, titulaire aux JO, a brillé par ses arrêts.

Côté Lyon, l’internationale du match n’en est plus une : Amel Majri. Absente du dernier rassemblement, elle a exprimé son ressentiment envers Hervé Renard. Son but, celui de la victoire, une merveille de feinte corporelle avant une frappe précise du pied gauche, prouve qu’elle pouvait encore peser dans un match de très haut niveau. Majri avait remplacé Delphine Cascarino, qui avait beaucoup de jambes et qui torturait la latérale parisienne, Jade Le Guilly.

Renard a souffert contre Katoto

Place à des performances moins marquantes. Kadidiatou Diani a marqué le but de l’espoir lyonnaise mais elle a longtemps été absente des débats. Idem pour Selma Bacha, toujours active mais dépassée depuis longtemps. Quant à la capitaine Wendie Renard, elle a souffert face à Marie-Antoinette Katoto et n’a pas su influencer ce match, même sur coups de pied arrêtés. Pour finir à Lyon, Vicki Becho, titulaire en pointe, n’a pas eu la prestation espérée.

A Paris, Le Guilly, premier d’une défense à quatre, a souffert des déplacements de Cascarino. Piston droit en deuxième période, le latéral allait mieux avant de connaître la fin cauchemardesque sur le banc (76e). Entré en jeu à la pause, Thiniba Samoura s’est d’abord montré serein avant de trop reculer sous les assauts lyonnais. Finalement, Sakina Karchaoui, excellente en début de seconde période, a fini par s’effondrer physiquement.

Meilleure publicité possible pour le football féminin, cette demi-finale aller de Ligue des champions aura aussi servi de préparation aux Tricolores pour les grands rendez-vous de l’été. Mais d’abord, il y a le printemps avec un match retour et des éliminatoires de championnat à jouer. Entre Lyonnaises et Parisiennes, la lutte est loin d’être terminée.

 
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