Mission accomplie pour Arsenal. Les Gunners ont parfaitement terminé leur semaine compliquée, durant laquelle ils ont été éliminés en Ligue des champions, après leur défaite contre le Bayern Munich. Sur la pelouse de Wolverhampton, les hommes de Mikel Arteta ont eu le rebond attendu, inscrivant un but à la fin de chaque mi-temps (0-2). Ce succès, qui n’a pas été très simple à construire, permet à Arsenal de reprendre provisoirement la première place du classement, en attendant les résultats de Manchester City, engagé en FA Cup ce week-end, et de Liverpool, qui jouent dimanche.
On se demandait si Arsenal se remettrait de cette mauvaise période, avec une défaite qui a peut-être scellé ses chances d’être champion d’Angleterre, et une autre qui a déjà décidé de son sort sur la scène européenne. Contre les Wolves, on a senti que les Londoniens étaient tout de suite très investis. Mais leur domination s’est d’abord révélée trop anodine, en raison d’approximations dans le dernier geste et, notamment, de frappes un peu trop molles pour inquiéter le gardien local. Pendant de longues minutes, nous avons craint le pire, avec en tête une perte de confiance.
Arsenal a rebondi
Pour ne rien arranger, Arsenal a donné des munitions à un adversaire qui n’en demandait pas tant. David Raya a même dû repousser une inspiration de Joao Gomes, aidé sur son poteau (30e). Et William Saliba a failli faire un cadeau à Hugo Bueno sur une reprise plein axe mal ajustée (38e). Les Gunners ont parfois joué avec le feu en première période et, heureusement pour eux, Leandro Trossard, pas toujours en réussite, a vu sa frappe dévissée devenir impossible à stopper pour l’ouverture du score (0-1, 45e).
Ce but a tout changé dans l’état d’esprit des Londoniens, bien plus sereins au retour des vestiaires, avec un bien meilleur pressing et plus de contrôle. Il aura cependant fallu attendre les dernières secondes du match pour voir Arsenal faire le break, avec un énième geste bien construit. Servi côté droit, Martin Odegaard parvenait à trouver la faille dans un angle compliqué, après un centre repoussé (0-2, 90e+5). Un peu plus discret lors du deuxième acte, à l’exception peut-être d’une action individuelle de Mario Lemina (71e), Wolverhampton a subi le réveil d’une équipe qui croit encore en ses rêves de titre. Il reste cinq journées à jouer pour Arsenal, et pas des moindres, et autant de victoires pourraient suffire.
