Tarifs et prix inférieurs. Bientôt quelques m² de pouvoir d’achat immobilier supplémentaire ? – .

Tarifs et prix inférieurs. Bientôt quelques m² de pouvoir d’achat immobilier supplémentaire ? – .
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Le nouveau souffle apporté par la baisse des taux de crédit, bien que progressif et lent, couplé à une baisse des prix, devrait offrir davantage de capacité d’emprunt aux Français dans les mois à venir.

Entre un quasi quadruplement des taux d’intérêt en quatre ans et des prix qui ont commencé à baisser dès septembre 2022, le marché immobilier est toujours à la recherche d’un nouvel équilibre.

Et si l’horizon s’éclaircissait en matière de taux de crédit ? SeLoger, portail d’annonces immobilières, révèle le pouvoir d’achat immobilier dans les 51 plus grandes villes françaises et projette la capacité d’achat de ces mêmes ménages d’ici la fin de l’année si les taux d’intérêt venaient à baisser.

Une pièce de moins en quatre ans

Entre 1euh Avril 2020 et 1euh En avril 2024, les taux d’intérêt sont passés de 1,40 % à 4,10 %. Les acquéreurs des 51 plus grandes villes de France ont ainsi perdu en moyenne 1 pièce, soit 10 m² de pouvoir d’achat immobilier en moins (tous types de biens confondus) sur cette période, passant de 60 à 50 m² pour un ménage de deux personnes aux revenus moyens.

Des différences importantes selon les villes

Les réalités sont différentes selon les villes : concrètement, cette perte de pouvoir d’achat peut aller de -2 m² à Lyon à -32 m² à Quimper.

« Ces écarts importants d’une ville à l’autre s’expliquent principalement par l’évolution des prix de l’immobilier dans ces communes », souligne SeLoger. En effet, les plus fortes pertes de pouvoir d’achat en moyenne sur cette période sont observées dans les villes où les prix de l’immobilier ont fortement augmenté. Ainsi, les villes de Quimper, Saint-Étienne et Béziers, où les prix de l’immobilier ont augmenté respectivement de + 30,80 %, + 22,30 % et + 38,70 %, ont enregistré les plus fortes pertes d’électricité. achat dans ce classement au cours des quatre dernières années. » Pour ces trois villes, la perte s’élève à plus de 28 m², soit une surface supérieure à celle d’un studio.

Un gain de pouvoir d’achat à Paris !

Paris, où les prix de l’immobilier ont drastiquement baissé de -12,40% en moyenne sur quatre ans, est la seule ville parmi les 51 plus grandes de France à connaître un gain de pouvoir d’achat immobilier. En quatre ans et compte tenu des revenus des habitants, un ménage de deux personnes peut acheter 28 m² en avril 2024, contre 26 m² en avril 2020 (+ 2 m²).

« Le cycle baissier des prix dans la capitale a commencé suite à la crise sanitaire, qui a permis aux Parisiens de compenser quasiment la récente hausse des taux d’intérêt », explique Imane Selmane, économiste chez SeLoger.

Et si les taux du crédit tombaient à 3,50% cet été ?

Après un an et demi de hausses continues, les taux d’intérêt se stabilisent et commencent même à baisser. Le pic de 4,30% atteint en décembre 2023 laisse place à un taux de 4,10% en avril 2024. De quoi donner de l’espoir aux futurs acheteurs pour les mois à venir, d’autant que la Banque centrale européenne (BCE) a évoqué une potentielle réduction future de son taux d’intérêt. les taux directeurs (qui déterminent les taux des prêts immobiliers).

Et si les taux tombaient à 3,50% le 1euh En juillet, les Français pourraient gagner en quelques mois entre + 1 m² et + 4 m² de pouvoir d’achat, en moyenne. Avec une baisse des taux de 0,5 point, les Français retrouveraient en effet une capacité d’emprunt de l’ordre de +5%, augmentant ainsi leur pouvoir d’achat. Saint-Étienne gagnerait +4 m², Nancy et Dijon +3 m² et Paris +1 m².

Et s’ils se rapprochaient de 3% à la fin de l’année ?

Si les taux d’intérêt étaient autour de 3% en décembre 2024, les futurs acquéreurs pourraient alors récupérer jusqu’à +9 m² par rapport à avril 2024.

En tête des villes qui ont le plus à gagner : Saint-Étienne et Bourges avec + 9 m², ainsi que Limoges et Mulhouse avec + 8 m². « Ces communes sont très sensibles à l’évolution du crédit en raison de prix immobiliers relativement bas par rapport aux autres métropoles françaises », observe SeLoger. Bref, avec des prix inchangés, mais des taux d’intérêt en baisse d’un point de pourcentage, certaines villes pourraient récupérer la pièce symboliquement perdue en moyenne dans les 51 plus grandes villes en quatre ans.

 
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